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The Wedding.

L’information utile a été fortement perturbée ce samedi par « The Wedding », le mariage !
J’ai cru un instant que les Palestiniens de Jérusalem avaient chahuté autour de l’ambassade américaine. L’image tout de suite balayée par l’événement de la chapelle de Windsor, je n’en sais rien. Peut-être ai-je tout simplement rêvé.
Un court instant, j’ai évalué le nombre de berceau qu’on aurait pu garnir, rien qu’avec le voile de Meghan Markle. Dans les pays à moustiques et souvent misérables, la chose aurait été bien utile.
Je me suis donc rabattu sur Donald Trump. Il n’était pas invité à « The Wedding » et même s’il y a une trêve de la connerie ce samedi, la sienne est tellement militante qu’on n’a qu’à puiser dans le souvenir des cinq ou six derniers jours pour remplir la besace.
Donald la menace, Pirouette man, le dieu du volte-face, on le connaissait habile à détrousser le monde dans la jungle de ses affaires, devenu président des Etats-Unis, il ne faut pas croire que la main sur la bible l’aurait transformé, de la même manière et aussi fermement que Meghan et Harry aux propos de l’archevêque de Canterburry.
C’est le cador de la Trump-Tower, l’amant de Stormy Daniels qui vient de refermer le dossier iranien sur les doigts du couple Macron-Merkel. Ces deux besogneux à la gloire d’eux-mêmes n’avaient pas compris que Donald déchire tous les traités signés par Obama, pour faire place nette, comme l’architecte qui a fait la gare des Guillemins et qu’on est obligé de raser le quartier à cause du gigantisme de l’œuvre.
Ce qui fait bicher Donald Trump, après la révocation du traité de l’autre, c’est l’angoisse qu’il adore distiller autour de lui, en menaçant de sanctions tout qui mettrait un doigt dans le pot de confiture de l’Iran, après son coup de sifflet de la fin du match.
Le comble, personne ne comprend rien des nouvelles négociations qu’il veut entreprendre tout seul, apparemment, puisque Téhéran et Bruxelles poursuivent sur l’ancien traité, comme si Trump n’existait pas !
Les plus fins politologues n'arrivent pas à dire, ce qu’est le style de négociation du président américain, in et outdoor. Si on n’avait pas affaire à un inculte, on pourrait évoquer Macbeth, Donald interprétant deux rôles, ceux de Macbeth et de son épouse, sauf que le remord de l’assassinat de Duncan, ne l’a pas atteint. L’atteindra-t-il jamais ?
L’incohérence règne à la Maison Blanche. Donald n’a pas de stratégie. Il dirige son pays comme on fait des affaires. Ils foncent avec son seul instinct comme guide. Ses conseillers ne conseillent rien. Ils font fonction de bon public. Ils applaudissent à tout. C’est indispensable s’ils veulent garder leur place.
Certains pensent sérieusement aujourd’hui qu’il a un brin, quelque chose de fêler dans la cafetière, à cause de son ego.
Trump ne croit pas aux propos des autres, encore moins aux alliances fondées sur la loyauté.
On va voir en juin, s’il va rouler aussi facilement Kim Jong-Un, qu’il a mis dans sa manche Macron, laissant Jupiter en Nounours de Bonne nuit les petits.
Robert Samuelson, éditorialiste au Washington Post, pense qu’il traite les alliés de l'Amérique comme des adversaires.

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Comme il ne comprend guère ce qui est trop compliqué, tant surtout il a crainte d’être roulé, il déteste les alliances multilatérales trop intellectuelles. Il se trouve plus à l’aise en bilatéral. On le voit bien avec Israël qui n’a plus d’autre soutien que le sien. Là, comme il sent Netanyahou à sa merci, il le garde au chaud et lui fait des mamours, un peu par esprit de famille avec son beau-fils juif pratiquant et aussi parce qu’il sait comme sont les milieux d’affaire new-yorkais qu’il a fréquenté toute sa vie.
Sa décision sur l'Iran n'est qu'un alignement sur les positions d’Israël et de l'Arabie saoudite. Il croit par une nouvelle pression économique faire tomber le régime iranien. Pari stupide, puisque cette rupture de l’accord a produit un mouvement de haine antiaméricain qui rapproche le peuple, des dirigeants religieux.
Au train où Trump détruit la diplomatie américaine, son successeur va avoir bien du mal à faire croire encore à ce grand pays.
Notez que c’est peut-être un emploi d’avenir pour un libéral bon à tout du calibre de Charles Michel. VRP de Trump à l’Europe, pour nous vendre des brosses à reluire… made in China !

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