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Le bobo bilan de Charles.

Oui da, on ne parle plus que des élections communales, du parlement, au gouvernement. À croire que les affaires au Fédéral sont tellement bonnes qu’on peut laisser dériver le pédalo au fil de l’eau, jusqu’à fin octobre.
L’inoubliable Charles Michel s’est rassuré sur le rabiot des élections de mai 2019, quand les importants du royaume vont touiller dans un nouveau pot-au-feu communautaire, pour trouver la formule anti confédérale. Il va se farcir douze mois minimum d’expédition des affaires courantes avec plein salaire, le veinard. Alors, son temps libre, il le consacre aux petits bleus de son parti à la Communale, n’a-t-il pas coaché Chastel, en coupe-feu à l’ambition de Reynders ? Côté Flamand du gouvernement, le souriant Peeters a repris son bâton de pèlerin, direction Antwerpen, Richard3.com l’a suivi, mais il a été semé sur le Pier, depuis on est sans nouvelle.
Allez dire à l’ONEM que dans six mois ce sera mieux pour vous présenter dans une entreprise, pour voir comment Kris Peeters va vous sanctionner vite fait, lui qui est devenu invisible dans son ministère depuis qu’il s’occupe des désespérés du CD&V d’Anvers !
Évidemment entre l’indemnisé Peeters et l’indemnisé du guichet FGTB, il y a une forte différence de notoriété et pas que... question pépète.
Pourtant, la question de l’équilibre budgétaire à trouver est toujours autant aigüe qu’en juillet, mais, allez savoir pourquoi, c’est beaucoup moins grave en octobre ? Peeters a puni les chômeurs, Reynders prend régulièrement du poids et Bart De Wever peut mettre les costumes de Charles Michel, sauf à recouper les jambes de pantalon, que demander de plus ? Vous avez dit Budget ? Même Bacquelaine n’en revient pas qu’on puisse parler de ça maintenant. Il a remis à plus tard sa pension par point et jouit de sa popularité à Chaudfontaine.
On chuchote – enfin les mauvais esprits – que le déficit budgétaire augmentera de pas moins de 5 milliards en 2019 ! Pourtant on a fait le nécessaire en ponctions et restrictions dans les populations déjà déprimées par le passage de Di Rupo aux affaires. Certes, on n’a pas touché aux prébendes et aux gros magots, mais vous voulez du ruissellement économique ou merde ?
En attendant le ruissellement, les promesses électorales assourdissantes de 2014, Charles voudrait bien que l’on n’en parlât plus. Heureux peuple belge en pleine « bravitude » ! Il aime son Charles qui l’a sauvé du confédéralisme grâce à un mastic constitutionnel à la Delpérée, la vie politique peut suivre son cours, comme si de rien n’était, les ballots sont à bout de quai.
Faut-il s’inquiéter de ce nouveau dérapage budgétaire ? Non, mille fois non, disent Richard Miller et Denis Ducarme, les porte-cierges du comité des Michel. Oui, mille fois oui, brame l’opposition surtout PTB, les socialistes coresponsables du tête-à-queue sont muets là-dessus.
Ce gouvernement, autoproclamé historique, expose son incapacité en public de produire un budget correct, alors qu’il en avait fait, comme la Rolls, son bouchon de radiateur !
Charles Michel en flagrant délit d’incompétence plastronne au micro d’RTL ! Et personne ne dit rien ! Et ce avec une conjoncture favorable, des taux d’intérêt historiquement bas et le rendement boosté de notre économie par notre réputation bien méritée de paradis fiscal !
Mais on confierait à ce type les avoir de l’Oréal et de la famille Pastor de Monaco, qu’il mettrait vite fait tout le monde sur la paille ! Et la Belgique en fait un héros, le monde des affaires une pythie et Bart De Wever, son homme de confiance !

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Qu’est-ce qu’on dit chez les rombières libérales de ce succès de l’idole ? Allez, vous le savez à l’avance : c’est la faute à l’ouvrier pas sérieux, au chômeur grassouillet, au vieillard qui persiste à ne pas crever vite fait. Conclusion, cet échec n’est pas celui du grand homme et donc que les fauteurs en « compromettant la pérennité de notre État-providence » paient la facture. (Citation authentique. NDRL Richard.3)
On ne peut pas dépenser davantage de ce qu’on a dans son portefeuille, sans s’exposer à faire un jour ou l’autre l’appoint en puisant dans le portefeuille d’un autre !
C’est un proverbe inventé par R.3.com, on le dirait sorti de la bouche en or de Louis Michel. Ce qui permet au fiston, par ailleurs sauveur officiel de la patrie faut-il rappeler, de prendre avec légèreté l’aggravation du déficit budgétaire. Vous n’allez quand même pas imaginer que Michel critique sa politique ? On n’est pas en URSS, mais chez les marchands de la noble invention échangiste des biftons qui passent d’une banque suisse à sa consœur irlandaise, au vu de tout le monde, donc de Charles Michel.
À peine rentré, le gouvernement fédéral n’a eu aucun état d’âme à flanquer au panier les observations de la Banque nationale et du Comité de monitoring, malgré les chiffres alarmants de ces instances.
Le déficit pour 2019, à ne pas ébruiter avant les élections communales, consigne respectée par les journaux Rossel, s’élèverait à 1,8 % du produit intérieur brut (le fameux PIB), et pas à 0,7 % comme l’a calculé le gouvernement. Vous avez déjà vu quelque part en Europe un gouvernement se tromper à ce point ?
Conséquence : le prochain tournebroche de la rue de la Loi devra économiser 8 milliards d’euros supplémentaires, ce qui l’obligera à un choix : couper dans les dépenses des cinq gouvernements (la plus belle usine à gaz au monde) ou augmenter les taxes et réduire l’assistance aux plus démunis.
Ne cherchez pas ! Charles le failli, de Wever le lion des Flandres et Di Rupo, la trompette du régiment, tous bien d’accord, soustrairont du foin de la maigre paillasse des pauvres. Cette pratique est inscrite dans le génome des bourgeois.
Vous avez dit démocratie ?

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