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Midterms.

Les USA ont voté à mi-mandat du président Trump. C’est le pays pour lequel nos dirigeants ont le plus obsessionnellement le désir de faire ressembler le nôtre. Ces deux raisons sont suffisantes pour que Richard3.com leur dédie cette chronique.
Pollueur, à un point tel que les accords de Paris dépassés, avec un Trump dont l’obsession c’est le business, on peut considérer que la lutte contre le réchauffement climatique, c’est fichu. C’est un premier rapport direct avant tout, que nous avons avec ce pays.
Le Miroir aux alouettes reste inchangé. Les libéraux sont avides de consommations à l’américaine. C’est une passion. Grâce à ce culte des USA du MR et des partis flamands, il n’a pas été difficile de conclure le marché des F35 américains, avions soit dit en passant qui n’ont jamais volé, dans la version à laquelle on nous les a vendus.
Pour le reste, je ne vais pas faire des commentaires sur des élections américaines dont le moins qu’on puisse dire, c’est que la vague populiste qui a porté Trump à la présidence ne s’est pas démentie.
En gros, les démocrates s'emparent de la Chambre des représentants tandis que les républicains renforcent leur contrôle du Sénat, avec de chaque côté des batailles locales de personnalités, comme on les aime dans les États de l’Union.
Si on veut arrêter le psychopathe président ou, tout au moins, freiner ses ardeurs, le fait que les démocrates soient vainqueurs à la Chambre est une bonne chose.
Ça n’a pas l’air d’embarrasser Trump qui considère la bataille des médias plus importante. Il a déjà trouvé la parade. Selon lui, il n’a fait campagne que pour le sénat où les Républicains ont conforté leur majorité en prenant quatre sièges aux Démocrates. Autrement dit, s’il avait eu le don d’ubiquité, il aurait à lui tout seul conservé la majorité dans les deux chambres.
Les Belges sont plus impliqués qu’ils le croient dans la politique américaine de part la nature des relations des USA avec l’Europe et de la grande vénération que les milieux libéraux leur portent. C’est ainsi que nous avons dans ce pays des gens comme Charles Michel et Didier Reynders qui nous font des discours sur le développement nécessaire de l’Europe et militent pour la cause européenne, alors qu’ils sont des adorateurs inconditionnels de la manière dont les Américains font de l’économie, pour finir par signer des contrats avec eux qui contredisent leur souci de promulguer l’Europe.
Il faut aussi s’inquiéter des électeurs américains qui ont porté Trump au pouvoir. Qui sont-ils ? Ont-ils une ressemblance avec l’extrême droite européenne ? Doit-on compter sur eux dorénavant pour décrypter la politique américaine ou bien sont-ils éphémères ?

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La gauche est victime en Europe de cette passion de l’Amérique due principalement à la volonté de la droite dirigeante et à l’engouement des médias, de qualifier l’économie américaine de prodigieuse.
Pour s’en sortir sans critiquer l’économie libérale, les médias sont parvenus à faire croire que les causes du malaise actuel ne sont pas directement liées à la gestion libérale, mais aux populations menaçantes à nos frontières.
Et voilà que les masses crédules se sont précipitées sur cette affabulation et qu’il n’y a plus grand espoir de les raisonner.
On a pu encore vérifier cette politique sur TV 5 française, dans le Talk-show de C à vous, dans la séquence réservée à Mélenchon, qualifié par Michel Cymes de caractériel, la suite à l’avenant dans une complète mauvaise foi journalistique.
On en déduit que les médias préfèrent ces masses incontrôlées formées à leur écoute qu’une gauche avec des propositions menées par des militants honnêtes et compétents.
C’est la même chose aux USA.
On devine tout de suite pourquoi. Sur le temps que ces régimes forts occupent le terrain avec des enjeux nationalistes, l’économie libérale continue tranquillement ses actions les plus profitables dans l’impunité la plus complète, tant du point de vue des inégalités que de la destruction de la planète.
Trump même combat que Macron, Michel et les autres ? C’est évident.

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