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Candidat !

Citoyen de l’URSS, Didier Reynders eût été colonel de la Guépéou ; en Corée du Nord, il aurait tiré au canon anti-aérien sur le ministre de la Défense, oncle de Kim Jong-un, sur l’ordre du guide suprême ; aux USA, de concierge à la Trump-Tower, il finissait secrétaire d’État. Didier Reynders est le candidat absolu. Les personnages qu’il sert peuvent compter sur lui, jusqu’à ce qu’il en trouve d’autres qui paient mieux. C’est ce que les journalistes appellent un poids lourd, un Cassius Clay d’épopée. Mine de rien, Richard3.com prétend que c’est de cette engeance que vient la fragilité actuelle de la démocratie
Réticent au début du gouvernement Michel, le ministre n’y croyait pas trop. Il avait raison !
Les affaires courantes ! Le rêve pour quelqu’un qui n’en fiche pas plus qu’il ne faut et qui facturerait au contribuable, s’il le pouvait, les trois étrons qu’il fait tous les matins, avec le coût d’une chasse d’eau des WC privés de son bureau de chef de la diplomatie.
Au stade d’élévation où il est, les places de chouchou de la démocratie sont rares. Fillon lui a coupé l’herbe sous les pieds en rentrant dans le privé, un carnet d’adresses à la main. Didier à quasiment le même, il est daté du temps de Sarkozy. C’est dire que pour finir dans le privé à une banque d’affaires, il faut autre chose. Or Didier, c’est bien connu, à part quelques traits d’esprit à la Chamfort Sébastien-Roch Nicolas (ne pas confondre avec Alain), est un pedzouille inactif et coûteux, en 1900 on appelait ça une cocotte. Il meuble le décor tout en coûtant très cher aux contribuables.
Son livre de chevet, l’annuaire des emplois et postes de haut niveau, est ouvert en permanence. Ce qui fait dire à Bernadette « mon mari est un bourreau de travail ».
Le replacement à 61 ans est plus difficile, quand on s’est fait détester par ses « amis » du MR, que le retors Louis Michel qui pantoufle député européen à 73 ans et pense bien y finir octogénaire et comblé d’honneur.
Il vise la planque de secrétaire général du Conseil de l'Europe, fonction qui sera vacante le 1er octobre prochain. Le gouvernement aux affaires courantes à beaucoup de chance de l’être encore en octobre, donc pas de problème de traitement. L’enveloppe fin de mois est assurée.

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L’emploi lui permettra de quitter sa livrée MR qui lui pèse depuis qu’on le soupçonne d’avoir sur la plaque chauffante de sa cuisine, un bouillon d’onze heures pour les Michel, Chastel et Miller. Didier y figure l’œil gras au centre de la mixture des Borgia.
Il doit tenir neuf mois en sourires et enthousiasmes télévisuels à l’extérieur et se rendre odieux et inquiétant à l’intérieur, pour qu’on décide de s’en débarrasser en appuyant sa deuxième candidature à l’Europe, la première ayant été soufflée par la CD&V Marianne Thyssen.
L’escrimeur, producteur de fientes et jeux de savate dans les roubignolles de ses partenaires ne manquera à personne. Bernadette n’aimerait pas voir son homme traîner dans leur maison de campagne à repeindre les volets une ixième fois, le seul bricolage qu’il réussit à peu près.
À sa hauteur, ce n’est pas au FOREM de régler son cas. "La procédure est en cours, je me suis décidé. C'est fait, c'est en ordre". Reste à convaincre les 47 membres du Conseil de l'Europe, dont le siège est à Strasbourg, en vue d'une décision en juin prochain. On se doute que si les 47 ont chacun un candidat, cela ne sera pas de la tarte. S’il réussit et que Michel est toujours aux affaires courantes, on verra un nul comme Bacquelaine à la tête de six ministères !
Voilà qui pourrait donner des idées pour des économies sérieuses à la population victime des folies dépensières de cinq gouvernements, après les prochaines législatives !
Mais Didier n’est pas encore assuré de finir sa carrière à l’Europe. Cela dépendra des élections du 26 mai prochain. Il remplacerait l'ancien Premier ministre norvégien Thorbjørn Jagland. Deux candidatures outre la sienne pour présider aux destinées de l’ancienne organisation continentale de défense des droits humains et de la démocratie, avec Reynders, ils seraient donc trois. Si les deux autres finissaient en sucettes ou en « mort naturelle » ce serait parfait.
Incorrigible, Reynders dit avoir été « approché » par ses collègues du Conseil de l'Europe, comme s’il n’avait jamais intrigué et que sa carrière serait due à son seul mérite !
– Qui tu vois pour remplacer Thor-du-chose ? – Je n’en vois qu’un, Reynders ! – Ah bon ! Qu’est-ce qu’il a de plus que les deux autres ? – Il est sans conviction et bon à tout pour rester en place. – Dans ces conditions, il doit avoir l’Europe chevillée au corps !
Reynders l’a dit au Soir, il veut créer un "groupe de ministres" autour du secrétaire général. À défaut d’avoir jamais été premier ministre dans son pays, Reynders créerait le poste pour lui s’il était élu au Conseil de l’Europe !
Le 26 mai, il briguera la tête de liste MR à la Chambre. Les libéraux sont merveilleux, ils voteront pour un type qui n’a qu’un désir, foutre le camp à l’Europe…
Franchement, on se demande pourquoi les Belges et Richard3.com ne croient plus à la politique !

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