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Charles Michel, le roi Pétaud.

Après la honte au PS sur la manière de faire de la politique, l’oligarchie a sévi au Mouvement des Réformateurs, au point que le duo Michel a fini par en exaspérer quelques-uns.
Les vedettes du show-biz jouent les désintéressés, comme Chastel. D’autres se découvrent âpres au gain : les Michel et Reynders, portraits modernes de la Comédie Humaine de Balzac.
Après que Chastel se soit couché devant les duettistes liés par les liens du sang, le conseil du MR a approuvé lundi à l'unanimité le remplacement d'Olivier Chastel à la tête du parti par le Premier ministre, Charles Michel.
Le chef du gouvernement ne voit pas de problème à assumer les deux fonctions, a-t-il assuré, une troisième lui permettrait même de renouveler la garde-robe de madame Derbaudrenghien.
Le grand Charles s'engage pleinement dans le débat et "refuse l'hypocrisie". Aux affaires courantes du gouvernement, c’est le concierge qui répond au téléphone et le chauffeur qui prend les décisions. Charles, digne fils de Cheat le truqueur, a réponse à tout "Je suis un et indivisible. Je vais mener ma responsabilité de Premier ministre à son terme, dans l'intérêt du pays, et dans le même temps je serai présent dans la campagne électorale pour l'avenir du pays, et les deux sont liés".
Ce pays aurait donc la chance insigne d’avoir deux personnes en une. Encore un effort, et à trois, Charles fera concurrence à Jésus ! Ah ! il est fort…
C’est l’idée de Chastel de laisser la place au grand, sans demander l’avis de l’assemblée ! Selon l’intéressé, il la mûrissait depuis des semaines. Il faut comprendre que ce garçon a toujours été très lent à mûrir. C’est lui qui aurait proposé sa place ! Sans blague…
Chastel passe à l’Europe. Pantoufler si jeune, il y a quelque chose qui cloche. Dans les esprits tordus de la famille Michel, si Chastel va à l’Europe, c’est pour emmerder Reynders qui lui voudrait y faire Commissaire où on gagne gros. C’est la vieille haine de Louis qui remonte. Elle date au temps de Gol où lui et Didjé se disputaient l’honneur de porter la serviette de Gol dans ses déplacements.
Mais voilà, on commence à jaser dans les rangs des laudateurs du néolibéralisme.
Un article de Pascal Delwit, pour une fois « outré », réveille les consciences au MR.
« Si être à la fois Premier ministre et président de parti est de tradition dans certains pays, c'est loin d'être le cas en Belgique où le système "s'y prête mal". C'est une situation exceptionnelle. Si cela s'est déjà vu, c'était lors de "périodes relativement brèves", quelques jours seulement ». ( Pascal Delwit,ULB)
Le clan Michel serait-il trop gourmand ?
Le système belge "se prête mal" à la double casquette, dit Delwit et de river le clou : "Le Premier ministre l'est de tous les Belges, or la position communautaire" du MR peut poser problème aux citoyens du nord du pays. La transition annoncée lundi matin "ne s'est pas faite selon les statuts" du parti », conclut-il.
Le clan Michel a des deuxièmes couteaux redoutables, en contrefeu à Delwit. Ils ont le Montois le plus célèbre après Elio, le sieur Bouchez, le néolibéral à la voix sonore. Bouchez conteste Delwit. Il lit la Constitution de travers où on peut être sexué linguistiquement et asexué politiquement, dit Bouchez.

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Les autres partis à vocation de pouvoir sont morts de rire. Ecolo jette sa pierre à lapider "On avait déjà un demi-gouvernement, nous voilà avec un Premier ministre à mi-temps". Zakia Khattabi ironise "Quand on exige des fonctionnaires une apparence de neutralité, comment comprendre que la Belgique soit désormais dirigée par le chef du MR? "
La démocratie en prend un coup. Charles transforme les affaires courantes en gouvernement de campagne néolibérale !
Revenu de sa tournée de mendicité réclamant la pitié des patrons, Ahmed Laaouej du PS parle d’abandon de poste du grand Chauvin.
Pour rappel, la guerre fratricide au MR en 2010-2011 entre Didier Reynders, alors président et vice-Premier ministre, et un certain... Charles Michel, pour une question de cumul avec une fonction de Premier ministre, refait surface.
Le cocu dans l’affaire, c’est Didjé qui tirera lui la liste fédérale du MR à Bruxelles, alors qu’il postule pour l’Europe et qu’à Bruxelles sa réputation de grand fainéant n’est plus à faire !
Deux jeunes élus MR appellent à un "sursaut éthique" de leur parti, les pauvres ! On patauge tellement dans la magouille avenue de la Toison d’Or que même Richard Miller qui l’ouvre toujours par habitude, ne sait plus où donner son coup de gueule !
Les ténors du MR sont sur la sellette. Ces jeunes néolibéraux dénoncent aussi le cynisme de Reynders « joueur solitaire » ! Ils voient Didjé considérer la politique nationale comme un plan B ou une bouée de sauvetage. On a connu Reynders plus en jactances et harangues, jadis. Des dossiers chez Louis ? la prostate ? on ne sait pas, mais l’artiste paraît éteint.
Coller des affiches pour Bruxelles, quand on veut pantoufler à l’Europe, c’est râlant.
Ces jeunots du néolibéralisme réclament d’urgence l’organisation d’un scrutin interne. Si on en arrive à cette extrémité, il ne restera plus au clan Michel-Chastel, qu’à bourrer les urnes !

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