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O ! Fernandez Fernandez, tu tu bégaies.

VOO va donc être vendu au Fonds américain Providence. Le conseil d’administration d’Enodia a approuvé la vente faite par Stéphane Moreau, en rendant un avis conforme à la vente à 51 %, indique l’intercommunale. Cette hérésie économique, quand on connaît les buts de cette société américaine a été perpétrée par le PS, le MR et Ecolo lundi après-midi.
Les négociateurs ont été à la fois trompés par Moreau et ses faire-valoir et par la société américaine qui n’en est pas à quelques trucs grossiers qui relèvent des pratiques à l’américaine. C’est une sorte de deal « nous voulons bien passer sur l’épisode précédent (la signature avec Moreau) à condition que nous reprenions le contrat tel quel, pour un texte à l'identique. Sinon, nous saisirons le tribunal de commerce (américain fort probablement). Les gus ont signé à deux doigts de la dysenterie.
Le droit de veto est une vaste fumisterie dont Enodia se gargarise comme d’une victoire, tels : le maintien du siège social à Liège et le fait de privilégier les sous-traitants de la région, ainsi qu’en cas de restructuration de personnel. C’est une foutaise parce que Providence ne demande pas mieux que ces petites manigances ne se passent pas sous la juridiction américaine, celle-ci ne venant qu’en alliée, au cas où Providence aurait maille à partir avec les tribunaux belges. Le rapport régulier des procédures en cours, que la naïve Muriel Gerkens (l’est-elle vraiment) obtiendra ne sera pas vérifié par aucun organisme de contrôle. C’est comme si on disait à Providence « nous vous faisons confiance, parce que nous savons que vous êtes honnête ! » sans blague… « et que nous ne pouvons pas faire autrement ».
Tout cela n’est pas clair et à la place du personnel, je me méfierais. Ce n’est pas la première fois que les libéraux, le PS en tête, liquident une bonne affaire pour empocher directement de l’argent frais qui disparaît directement dans les puits sans fond des Intercommunales et des intérêts particuliers des milieux de la politique.
Ce qui comptait surtout, c’était de ne pas fâcher Providence sur les contrats signés par Moreau et sa bande pour la suppression de l’intéressement accordé à Stéphane Moreau et Pol Heyse, négocié dans l’accord initial, et de s’assurer qu’ils ne soient pas engagés, “vu que la confiance est nulle”, précise l’administratrice Ecolo.

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Oui, tiens ce serait la meilleure, que Providence vienne nommer Stéphane Moreau à la tête de sa petite entreprise à rafler les dividendes pour désaltérer les vrais actionnaires de Providence, ces retraités américains qui compte des retours sur capitalisation qui leur permettent de couler des jours heureux les doigts de pieds en éventail. Ce qui pour eux est fort louable, mais qui ne donne rien pour nous, si ce n’est l’inquiétude d’une revente à d’autres fonds, sans que les actionnaires en sabots des intercommunales soient prévenus.
Le ministre wallon des Pouvoirs locaux, Pierre-Yves Dermagne, a 30 jours pour se prononcer. Autrement dit, c’est comme si c’était fait.
“En tant qu’administrateurs responsables, nous devons tout faire pour réparer les fautes graves commises par le passé et construire un autre possible dans le respect des travailleurs et des actionnaires publics.” dit Écolo. Drôle de réparation, puisqu’aux fautes graves s’ajoute celle, aussi grave, d’entériner les noirs desseins de Moreau et d’en faire un copier/coller.
“La confiance est rétablie”, commente Julie Fernandez Fernandez. Les négociations portent sur la cession par Brutélé à Enodia de ses parts détenues dans Voo. Tout baigne, quoi !...
Le seul objectif de la société américaine, s’est de tirer un max de pognon vite fait, sans quoi ses cadres seront virés aux States aussi sec que Trump fait un tweet. Les mœurs concernant ce genre de business ont été bien dépeintes aux USA. Il ne se passera pas six mois sans que les pignoufs des Intercommunales se fassent sortir avec des pieds au cul par les patrons de l’entreprise américaine. Après, quand les requins seront maîtres à 100 % de leurs eaux territoriales, ce sera la revente à la Tapie dans des conditions telles que ce qui restera du personnel n’aura plus l’occasion de remettre les pieds dans l’entreprise, ne serait-ce que pour reprendre leurs objets personnels dans les vestiaires.
Bien entendu dans la belle société d’imbéciles heureux que nous collectionnons dans les partis de pouvoir, tous ne sont pas des abrutis. Ces derniers sont heureux que Stéphane Moreau et ses deux porte-cierges soient décramponnés du système. Ils pourront forer un trou à côté des autres dans le gruyère, ni vu ni connu. Il n’est même pas sûr que Steph Moreau et ses lieutenants rendent le beau pognon de la collectivité. Demandez à Providence, un bon CEO c’est quelqu’un qui happe les bons morceaux et dévore tout tellement vite, que c’est digéré avant que les cocus pleurent devant les tribunaux que ce qu’il a bouffé, ce n’était pas à lui. Ils peuvent toujours récupérer la merde du CEO pour l’encadrer.
C’est ça le capitalisme, les playmobils… faut se réveiller que diable !

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