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Pétards de Noël lacrymogènes.

La démocratie comme l’imaginent la plupart des gens n’est qu’un mythe qui vient d’être dégonflé par une année de Gilets Jaunes en France. La Belgique est trop proche de la manière d’exercer le pouvoir en France, pour ne pas en être directement affectée.
Avant Macron, l’État n’avait pas eu beaucoup d’occasions de montrer son savoir-faire.
Maintenant, on a compris. La démocratie accouche d’une dictature. Cette lecture du régime a des conséquences pour les citoyens qui s’exercent à la self défense instinctive.
Avant, les manifestants craignaient d'être placés en garde à vue, avec le désagrément des rafles à l’aveugle. Aujourd’hui, la peur c'est de finir mutilés.

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En disposant de tireurs de balles en caoutchouc et l’appui des «voltigeurs» en motos légères ou à pied, pénétrant les cortèges, le ministère de l’intérieur porte la lourde responsabilité d’avoir fait évoluer ses policiers vers des techniques répressives du type Hong-Kong, ce qui n’est pas compatible avec la démocratie. A cause de Castaner et du préfet de police Lallement, les tensions pourraient finir en tuerie. Le président Macron est évidemment derrière ces deux larrons, complètement solidaire.
Un premier essai de la police plutôt en muscles qu’en intelligence eut lieu en France le 1er Mai 2016. Un manifestant se rappelle : « la police pénétra violemment la manif pour couper le cortège avec des grilles de plus de 4 mètres, lançant des grenades de désencerclement, des lacrymogènes et des coups de matraques ». C’était inimaginable lors d’une manif de 1er mai. Pourtant, même scénario le 1er Mai 2019, avec l’attaque à la tête du cortège de la CGT.
Lors des premiers actes des gilets jaunes, la police avait montré son savoir-faire avec les nouveaux lanceurs de flash-Ball faisant des centaines de blessés, dont certains graves, le matraquage systématique y compris des passants et des journalistes sur les trottoirs, jusqu’à la tentative d’assassinat, de la jeune passante à Marseille, matraquée à terre par cinq sbires et laissée pour morte, enfin sauvée in extremis par les manifestants, alors que les flics fatigués se retiraient. À noter qu’aucun d’eux n’ait fait l’objet d’une poursuite judiciaire.
Les experts de la police qui passent régulièrement aux infos ne donnent pas des explications plausibles de la violence policière, si ce n’est qu’ils tentent d’accréditer que la police ne fait que se défendre. Les faits filmés démontrent le contraire. C’est bien la violence policière qui suscite la réplique de ceux qu’on empêche d’exercer leur droit de manifester.
On a même vu le Défenseur des droits Jacques Toubon (Les Républicains) préconiser l'interdiction des flash-Ball (LBD40) et Castaner faire la sourde oreille.
Des centaines de signalements d’actes violents et de blessés graves, victimes de la police, n’ont jamais aboutis devant les tribunaux, par contre des milliers de Gilets Jaunes ont été condamnés en série dans l’immédiateté des échauffourées, presque toujours sans preuve, si ce n’est celle du policier de service qui « se venge » sur les manifestants qui lui font faire des heures supplémentaires.
Le gouvernement a choisi délibérément la violence et armé de jeunes recrues sans expérience, pour créer des incidents et retourner la population contre les Gilets Jaunes.
Quoique cela ait échoué, Macron poursuit sa politique des pensions à points, en cherchant la division entre ceux qui défendent leur statut spécial et le reste de la population.
L’Europe entre dans une sorte de «fascisme», dont la France donne l’exemple. Cela se passe sans coup d’Etat, avec le prétexte de la « nécessité », face à la montée du soi-disant souverainisme-populisme.
Attendons voir Georges-Louis Bouchez après la Cendrillon de Michel, Sophie Wilmès, pour savoir si en Belgique, l’État nous prépare de la castagne à la française.
La tendance des dominants à profiter de l’asymétrie du pouvoir pour refuser toute négociation aux dominés, ne pourra qu’aboutir à des révoltes plus dures, à l’avenir.

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