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Du plan A, au plan Z…

Pour qu’aucun pied au cul ne se perde et surtout qu’ils atteignent les fesses rebondies aux plus maigrichonnes de l’engeance MR, j’accole les noms de Sinardet et Delwit (1) à qui j’ajoute Deborsu, Vrebos et Alain Gerlache. Le contentieux s’alourdit. Trouvera-t-on les moyens de leur faire payer la facture ?
Plastronner comme ils le font en période creuse, on s’en accommode. Quand il s’agit de montrer qu’on en a, qu’on est intelligent et que la place n’est pas usurpée, on ne voit plus personne, sinon pour dire et faire des conneries. Avant de les démettre, on a envie de leur demander de rembourser les sommes volées à la communauté, tout comme ils le font avec cynisme pour les chômeurs qui trichent.
Ce moment du règlement de compte, j’en rêve et je ne suis pas le seul.
Mais je ne me leurre pas sur la consistance du ressentiment du peuple. Il est si vite oublieux ! Et quand bien même il ne le serait pas, il faut craindre un pouvoir qui, à l’occasion des crimes de l’islamisme militant, a renforcé massivement sa police, gonflé les lois répressives, usé et abusé des pouvoirs régaliens, transposant la répression des fous d’Allah aux Gilets jaunes, sans aucun état d’âme.
On sait qu’Emmanuel Macron se prépare à la sortie de crise dans l’anxiété et le doute. Sophie Wilmès, drivée par son Mentor Charles l’européen, est novice dans la discipline du catch politique. Elle suit certainement les nouvelles de France en survêt dans son coin de ring, avec son coach derrière les cordes, qui lui souffle ce qu’elle doit faire.
Le vernis de l’unité nationale finira bien par s’écailler. On verra le nombre de pleureuses inoffensives que le pouvoir aura réussi à traîner autour du char de l’État comme autant de boucliers humains, avant la grande explication.

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On voit bien qu’une partie du corps enseignant s’attendrit à l’usage du télé-devoir aux enfants. La polysémie a déjà gagné une partie du sens qui revient à pardonner au nom du libéralisme menacé. Encore un peu, le baume des familles de la liberté d’entreprendre aura à nouveau rendu le cuir souple, à la poursuite de la mondialisation.
Mais, les faits sont têtus et nombre de gens pensent que le pardon tiendra dans l’aptitude des têtes de gondole à juguler une vague de contamination s’ajoutant à la première. Un inventaire évaluera la capacité du système sanitaire à prendre en charge les personnes malades, et à disposer les outils de lutte contre toute agression à la santé, eu égard à la demande sanitaire et non pour masquer la pénurie.
Cela demande de revoir de fond en comble l’organisation globale de la société et mettre à mal les holdings et les combines internationales. La sensibilité libérale changera-t-elle au point de modifier son comportement jusqu’à présent intransigeant et américanophile ou bien retombera-t-elle dans son aveuglement, comme s’il ne s’était rien passé ? De même l’Europe, verra-t-elle enfin que son allié naturel et qui est aussi son prolongement vers l’Asie, c’est la Russie et non l’Amérique ?
Qu’en sera-t-il du sinistre agenda politique, des restrictions continuelles, cette haine du collectif, des destructions des hôpitaux publics, le tout dans une constante austérité qui prend les plus pauvres à la gorge ? N’est-ce pas ce que le gouvernement Wilmès faisait alors que le coronavirus tapait déjà à la porte, en pleine innocence, c’est-à-dire en pleine incompétence ?
Ce n’est pas impunément qu’on a bradé notre souveraineté en délocalisant notre industrie à l’autre bout du monde, il faut bien rafistoler la patache pour repartir et tenir la route.
Wilmès n’a pas grand-chose à craindre forte du soutien extérieur des socialistes et des écolos. Cette opposition s’est disqualifiée en se prévalant de l’unité nationale, vulgaire union sacrée des politiciens, serrés autour d’un trône chancelant.
À la sortie du confinement, on saura où en est la révolution flamingante. Si elle a pris de la couleur ou est redevenue inoffensive.
C’est bien “ceux qui ne sont rien” qui tiennent depuis des semaines le pays à bout de bras à l’heure où la technostructure a fait la preuve de son inutilité. Le peuple a réinvesti la scène publique depuis qu’on a besoin de lui. Il ne laissera pas les coupables du désastre feindre d’avoir changé pour se mettre à la tête de sa réplique demain.
Dorénavant, on saura qu’une caissière d’un grand magasin est plus précieuse qu’un haut fonctionnaire et que le moindre des brancardiers, la plus novice des infirmières sont mille fois plus précieux que Maggie de Block ou que Coca-cola Bacquelaine (1bis).
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1. Note à mon interlocuteur d’hier. J’ai fait ce que j’ai pu pour recaser tout le monde, si j’ai oublié un quelconque de vos petits protégés, ne manquez pas de me le faire savoir.

Commentaires

Mon patronyme? Jacques. Ce que je voulais juste dire c'est qu'être uniquement négatif, c'est typique de ceux qui se revendiquent d'être de gauche, du bon côté comme vous avez une fois eu l'audace d'écrire. Cette sois disant gauche très forte pour critiquer mais ne propose rien de constructif à part une dictature. Je déteste la droite mais cette gauche auto proclamée n'est sûrement pas ma tasse de thé! Soyez rassuré, je n'interviendrai plus.

Au contraire, mon cher Jacques, intervenez. Car, aussi bizarre que cela puisse paraître, je suis entièrement d'accord avec vous. Mais ce qui nous sépare, c'est la différence qui existe entre ceux qui croient que dénoncer ne sert à rien et
les autres qui se disent "si quand même".

Je vois que tu as mis une plume à ton chapeau, Richard! Continue! C'est la meilleure façon de garder bon pied, bon oeil.
Je ne crois pas un seul instant que la technostructure, comme tu l'appelles, cédera une partie de son pouvoir sans combattre cruellement. Harpagon ne partagera pas sa cassette facilement.
Juste un petit reproche: à force de te focaliser sur la lutte des classes, tu perds de vue l'environnement. Or, c'est sur ce thème fondamental que l'on pourrait rassembler suffisamment de gens pour contrer les 'goulus"...

Michel tu as raison. Je crois aussi que comme Covid-19, l'environnement n'a pas trop besoin de nous pour se rappeler à notre bon souvenir. C'est nous qui devrions faire gaffe. De ce côté là, la prudence serait de faire de l'écologie la première des priorités. Mais chacun sa spécialité, moi c'est la politique et l'économie. Je suis moins documenté dans ce domaine qui est très vaste et très pointu. Bien à toi !

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