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Une voix venant des confins…

Profitons des derniers moments de liberté pour exprimer une colère rejetée par l’opinion bien libérale qui pense qu’interpeler le pouvoir, c’est insulter les morts !
Nos futurs décorés du Grand Ordre du Chose, madame Wilmès sans doute baronne dans un an ou deux, tous les Hauts-penseurs actifs batteurs d’estrade des chambres de commerce, familiers d’Académie, tutoyant les recteurs d’université, ont tous l’ambition d’être comparés au général De Gaule ou à un grand homme de leur Olympe.
Bacquelaine rêverait d’avoir sa statue avenue des Thermes à Chaudfontaine, gravé dans la pierre du socle « Beatus qui prodest quibus potest » (Heureux qui vient se rendre utile à ceux qu'il peut aider), tout le contraire de sa cupidité naturelle. C’est toujours ainsi que les Grands se voient.
Que reproche-ton à ces hautes intelligences : ils ne savent pas prévoir ! Anticiper leur est interdit par une infirmité naturelle, comme Sinardet et Delwit. Personne dans les ministères n’a donné l’alerte. Aucune sommité n’a osé. Leur cerveau était en flaccidité, comme l’état d’un organe érectile au repos. La vigie du Titanic signale l’iceberg, mais pendant que l’info remonte par les centres nerveux au crâne du capitaine, le compte est bon. Les ordres deviennent inutiles.
On croit que les gouvernants ont tous les instruments pour coordonner des politiques efficaces, on oublie l’Europe qui prend l’avis de grands économistes – Est-ce que l’économie mondiale est concernée par le problème hospitalier ? – Justement on est en train de détruire l’hôpital public, ce serait peut-être le moment de l’achever ! – Entendu, ne faisons rien.
Dans « Les Fiancés » de Manzoni, un chef-d’œuvre du romantisme italien, Renzo et Lucia sont les héros d’un combat contre la peste, comme aujourd’hui le Covid-19. Ces fléaux Étaient-ils inscrits au programme de tout temps ou sortis de la bêtise des Autorités ?

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Bill Gates avait déclaré que les épidémies seraient la bombe atomique de l'avenir. Il suggérait des investissements dans la recherche, la santé et le développement durable. Même la parole d’un milliardaire qui n’est pourtant pas celle de Karl Marx n’a jamais été prise au sérieux. Saint Pognon est au-dessus de la parole de ses fidèles !
Les libéraux sont bêtes à pleurer, voilà le drame, qu’ils le soient chez eux, entre eux, avec Georges-Louis Bouchez un foulard sur les yeux s’en allant tâtonnant l’étoffe du maigre corsage de Sophie Wilmès, c’est dans le programme de leur barbecue, celui que les Michel font régulièrement à Jodoigne. Mais que cet équipage ait ses entrées chez le roi et que cette gentry s’assoie sur les capitonnés de la rue de la Loi, c’est moins drôle, parce que ça nous regarde aussi à la minute qu’ils y posent leurs culs.
On le sent venir sur FB : on est dans le combat, tous unis, main dans la main. On règlera nos comptes après, donc les râleurs sont priés de la fermer.
Vous avez compris. Les libéraux tireront leurs épingles du jeu, tôt ou tard. Si ça se trouve on imputera leur impéritie à leur persévérance, leur volonté, leur patriotisme, leur envie de bien faire, enfin ce qu’on voudra. Il ne sera plus question de leur connerie, les pardonner de quoi ?
Déjà, on sent bien que des textes comme celui-ci et sorti de la pensée du blog précédent ne passent plus. Les consciences sont outrées. Ce n’est pas le moment.
En un mot, c’est vulgaire !
Défendre les morts, honorer leur mémoire, poursuivre les auteurs de leurs décès par défaut de prévoyance et pour certains de complicité pour meurtre, c’est inconvenant, surtout en des termes aussi vulgaires.
Même à gauche, la saint-sulpicienne retenue se fait à bas bruit, en allumant ses cierges. Au chapitre instruction et confinement, les pédagogues instruisent par télétravail la jeunesse dans un silence religieux de sacristie, sans prêtre pédophile.
D’accord, restons dans la componction, la béatitude douloureuse et le silence des morgues, orphiques et sourds à la rancune, résignés aux chants grégoriens.
Alors, ne vous étonnez pas de vous réveiller après la tempête, un doigt de leur justice dans le cul et une amende pour gauchisme excessif sur la voie publique. Vous aurez contesté trop tard, au bal de la démocratie, un karaoké pour imbéciles.

Commentaires

Ah enfin, Sinardet et Delwit. Cele fait quelques jours qu'ils manquaient à votre quatuor complété par Reynders et Michel. Avec un peu de Bacquelaine on a fait le tour de l'essentiel de votre blog. Le reste n'est que de l'enrobage...

Merci, vous me comblez !
Je me demandais aussi, mais qu'est-ce qu'ils attendent ? Seraient-ils devenus impuissants, paralysés par leurs gaffes en série ! Enfin, quelqu'un dans le local du MR. Quoique la pensée rétrécie, j'ai quand même adjoint ces temps derniers à mon cabinet de curiosités, Bouchez et Wilmès. Cela, au moins, vous ne me l'enlèverez pas. Allons, soyez courageux pour une fois, dites au moins votre patronyme que je le joigne aux autres comme épouvantail de supplément. Merci encore.

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