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On s’enguirlande le 21 juillet !

Ah ! bah… la bête remue encore. On voyait bien Charles demandeur d’emploi. Après quelques heures supplémentaires (ne vous tracassez pas elles seront compensées) les chefs des tribus européennes sont sortis de la tente des négociations à six heures ce matin, à Bruxelles.
Les 27 ont la martingale. Les cocus ne savent pas encore qu’ils le sont ! Ce sera plus tard.
Le robinet à milliards est ouvert. Reste la mode nouvelle du salut. Les snobs à l’Europe vont trouer le coude de la manche droite pour faire croire qu’ils ont beaucoup d’amis. Les pingres, les Hollandais en tête, pensent à leurs vieux costumes.
Suis-je bête à pleurer, mais je ne comprends pas. D’où ils sortent ces milliards ? Des banques me dit-on. Les banques n’ont-elles pas été renflouées en 2007 et 2008, ne s’attend-on pas à leur faire une fleur en 2020 à cause de covid-19 ? Si je comprends mal la chose, qu’on m’arrête. Mais les États ont sauvé les banques et s’apprêtent encore à le faire en leur avançant des sommes folles. Aussitôt, les banques nous les prêtent à un pourcentage défiant toute concurrence… mais en réalité, elles nous prêtent notre argent !
Avec cette bande dessinée de Franquin d’hier, j’ai dû laisser quelque chose en cours de route.
Avec la fête nationale d’aujourd’hui, c’est complet. J’ai disjoncté.
Fête nationale bien tristounette, un podium bien maigre avec la famille royale incomplète, la princesse Delphine n’est pas encore prête entre sa sœur et ses frères à réintégrer le cercle des derniers grands catholiques du royaume. Les serrés du cul autour de la reine Mathilde ne pardonnent pas à l’enfant, fruit adultérin des incartades d’Albert, d’être née.
Quant à la grand Sophie, son marathon sous la tente des chefs dans le palais à côté de celui du roi, terminé à six heures du math et son tour de garde à onze heures pour la grand’messe des patriotes, elle aura eu juste le temps de changer de toilette. Elle ne devait pas être très fraîche.
Défilé bien mince, public inexistant, c’est l’image de la Belgique : les ateliers sont déserts, les CPAS regorgent d’activité, tandis que les deux vitriers désignés par Philippe, Wever et Magnette prennent les mesures des carreaux cassé de l’usine à gaz. Il se pourrait que les fenêtres réparées, on n’aura pas trop froid cet hiver pour lutter contre nos deux virus favoris, celui de la grippe et le petit nouveau.
Sauf, s’ils ne s’arrangeaient pas sur l’épaisseur : du 3 ou du 4mm, le double vitrage étant réservé à la bourgeoisie.
Est-ce que Georges-Louis a fait l’estafette du roi en prévenant le PS et la N-VA qu’avec eux ou sans eux, il y aurait un gouvernement dans les 50 jours ou bien les Rois Mages, ayant été remerciés par Laeken pour leurs vains efforts, G-L Bouchez aurait improvisé un petit couplet dans l’espoir que le palais le commissionne officiellement pour former un gouvernement ?
On ne le saura jamais.
Toujours est-il que nous voilà beaux avec deux perspectives aussi peu enthousiasmantes. L’une faisant De Wever premier ministre et Magnette son second et l’autre, célébrant le triomphe de Georges-Louis !

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Cette législature déjà fortement entamée, la douleur ne serait pas de longue durée pour la préparation d’une nouvelle série de casquettes à sortir des urnes suivantes.
Le pays ne va plus à vau-l’eau, on y est, les pieds dans la vase. Tout sent la combine, le fait accompli, que ce n’est même plus la peine de nous demander notre avis.
À l’Europe, c’est le grand Charles qui pense ce que Macon et Merkel veulent qu’il pense pour nous (oui, c’est compliqué), en Belgique les partis de pouvoir s’en remettent à Delwit et Sinardet pour savoir ce que pense le MR et à Michel Henrion pour le PS. Quant à l’opinion de l’électeur, sa pensée est définitivement abandonnée en raison de son incompatibilité avec tout le reste.
Ça veut dire quoi toutes ces singeries ?
On assiste à l’agonie d’une civilisation, devant laquelle nous sommes impuissants. Nous n’avons pas des chefs assez couillus pour dire qu’ils se sont trompés, que nous ne savons pas adapter nos activités à la nature, envers laquelle nous sommes tous redevables et contre laquelle nous sommes battus d’avance.

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