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Tous les Belges naissent experts !

L’étiologie du malaise général est à rechercher dans une modification des modes vie de manière rapide et sans transition entre avant le virus et le virus.
Nous avons eu un apprentissage trop court, déstabilisant jusqu’aux personnes les plus promptes à s’adapter. On sait que dans des conditions extrêmes, des dommages cérébraux subtils peuvent survenir lorsque la période d’apprentissage est brève.
Les différences physiologiques varient d’une personne à l’autre. Celles qui souffrent des troubles de l’apprentissage sont sujettes à des problèmes cognitifs très divers et appartiennent à de nombreux sous-groupes étiologiques différents.
Comme les retards mentaux, les troubles de l’apprentissage nécessitent une intervention éducationnelle.
Or, elle ne pouvait se faire qu’en fonction d’une compréhension de la situation au plus haut niveau, c’est-à-dire dans les ministères et particulièrement celui de la santé. Elle n’a pas eu lieu en raison de la mauvaise orientation politique des services. La confusion entre l’économie organisationnelle des hôpitaux et l’état d’urgence à décréter en cas d’épidémie ont provoqué une aporie qui ne pouvait que déboucher sur ce que le public à pu voir d’avril à aujourd’hui.
Il faut en imputer la faute au mauvais choix politiques des citoyens qui ont envoyé, certes bien avant l’épidémie, mais en sachant par avance l’inefficacité induite d’un personnel politique convaincu de pouvoir tout traiter par l’économie libérale, y compris le social.
Les emplois clés pouvant gérer une épidémie de grande ampleur n’étaient pourvus que de personnes éduquées pour mettre en pratique des services payés, de nature à tarir les déficits des assurances santé, dans le but de faire de l’hôpital une industrie comme une autre.
Non seulement, ce type d’organisation a produit un taux de mortalité parmi les plus élevés au monde, mais encore n’a pas été remplacé afin de laisser la place à des personnels plus appropriés pour faire face à l’épidémie qui sévit depuis mars 2020. À l’heure présente, cette épidémie semble loin d’être terminée, comme semble indéfinie, l’occupation des postes clés par le personnel politique incompétent qui a failli.
Non seulement aucune sanction n’est prévue, mais encore le même personnel est chargé de la poursuite de la maîtrise, pour la suite dite « de deuxième vague ».
Personne ne peut demander à des électeurs de choisir immédiatement d’autres responsables développant une vraie politique de circonstance. Ce type de démocratie nous l’interdit. Mais vouloir que des instances libérales défendent la santé des citoyens à l’avenir, est une aberration, à laquelle il faudra pourtant s’attendre, tant ce pays est malade du non renouvellement des politiques.
Malheureusement, les structures d’une démocratie scotchée sur une délégation des pouvoirs acoquinées au même concept économique, ne sont pas de nature à changer les actuels protagonistes évoluant dans des ministères imprégnés de néolibéralisme.
L’isonomie du MR et du PS est flagrante et n’autorise aucun espoir d’amélioration de cette épidémie à caractère long et durable, par une modification quelconque des politiques.

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Le solipsisme de la foule est ainsi consommé. Ce sentiment se comprend comme une sorte d’abandon de poste des autorités remplacées par des scientifiques dans les mêmes dispositions d’esprit que celles qui les ont mandatés pour fournir de claires réponses, autant de confusions et d’erreurs, de tergiversations, de précipitations non raisonnées et inconséquentes.
Cela a déjà pour résultat la naissance d’un mouvement irréductiblement contre toutes nouvelles mesures prophylactiques, partageant avec le reste de la population, un sentiment d’abandon de poste des pouvoirs publics, encore qu’ils fussent bien là, mais dans l’incapacité de rendre le moindre service utile à la population par apathie et sidération.
On assiste donc à une série de phénomènes tous majeurs, si bien qu’il faut craindre pour l’avenir une situation dans laquelle un affrontement pourrait se produire entre ceux qui ont mal géré la crise et ceux qui, désespérant de recevoir des explications et le cas échéant des excuses, les trouvent trop voyants.

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