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Virginity Love s’exorcise.

Covid nous ramène à l’an zéro de la communication. On n’entend parler que de lui. À croire qu’il ne se passait rien. Les pauvres vivaient dans un paradis libéral, sans le savoir !
La crise avant Covid s’annonçait violente. Elle est remplacé par une autre, qui est la même sous un autre aspect. C’est comme si Colomb, découvrant l’Amérique, se croyait en Inde.
Un gouvernement de raccroc aussi insipide que l’eau distillée, gouttelette après gouttelette, a débuté une stalagmite de plus dans l’usine à gaz. La Belgique est la risée de ses voisins, comme l’Europe, du monde. Nos politiques se ventilent à l’aide des respirateurs Covid !
On ne s’intéresse plus qu’au confinement ! Ce n’est plus la peine de préciser lequel, ni en raison de quel danger ? C’est bien simple, il n’y en a plus que pour lui et, écrivant cela, il est inutile de le désigner davantage.
On a gagné une peur diffuse qui entraîne des milliers de gens vers des problèmes psychiques, des déprimes, des suicides, des faillites en cascades, des nouveaux pauvres par milliers et des désordres dans les finances publiques. Le manque d’empathie des autorités à l’égard des chômeurs, des malades, des vieux, saute aux yeux. Il n’est pas dit que le personnel hospitalier voie le moindre argent de ce que De Croo lui a promis.
La population est divisée : les partisans des mesures prophylactiques et les enthousiastes pour les fermetures de certains lieux publics contre ceux qui pensent qu’on ferme à tort et à travers. Les antis et les pro-masques s’affrontent sur le danger de notre ennemi lilliputien, tandis que les entreprises où se côtoient des ouvriers et des employés, qui ne peuvent faire du télétravail, poursuivent gaillardement la contamination et leurs clusters.

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Les milliards dispersés pour faire face à la chose, nous fait quand même revenir à la réalité. D’où ils sortent les biftons à zéro % d’intérêt, comment il va falloir rembourser, à qui profite cette manne providentielle et pourquoi on n’a pas pu faire ça, pour éviter le surcroît de misère provoqué du temps des gouvernements d’austérité Di Rupo et Charles Michel ?
Ces questions, on ne les pose même pas.
Dans l’immédiat, on devrait réfléchir à une affaire qui risque de changer nos vies dans bien des domaines : celle du retrait de l’Angleterre du marché européen, qui va nous entraîner dans de possibles luttes commerciales. Il va sans dire que nous sommes en première ligne en tant que consommateurs !
Et c’est pour dans deux mois !
Aucune signe nulle part, ni commentaire, non pas d’un Deborsu tout à fait gagné à la cause épidémiologique, mais des journalistes sérieux… il en reste encore.
Est-ce que cet âne bâté de Charles, président de l’Europe, a bien fait de renvoyer la patate chaude à Boris Johnson en déclarant « qu’il revenait à Londres de faire des compromis pour éviter un no deal » ?
Car au train où c’est parti, la guéguerre économique avec l’avalanche des frais de douane et les taxes à l’importation de produits hors de la zone de commerce des 27, va drôlement saler nos portemonnaies.
Parler de ce qui va se passer dans deux mois, si ça continue à bloquer, revient presque à parler d’un ovni. Je ne suis pas sûr qu’on aille distraire dix lignes de la grande affaire du covid pour un sujet qui semble être passé complètement à la trappe.
Ceci est un exemple qui montre à quel point notre désintérêt pour toute autre histoire de la pandémie est dramatique.
Il est même fort possible, au point où nous en sommes, que nous nous trouverions complètement déphasé dans un monde inconnu, si un jour nous sortions de notre grand tourment, un monde tellement changé que ce serait peine perdue de le comprendre.
Il n'y aura pas d'accord sur la future relation entre Londres et Bruxelles après la sortie du Royaume-Uni le 1er janvier. L’Arménie n’existera peut-être plus en tant que Nation bouffée par Erdogan et l’islamisme. Le Liban n’aura pas viré les corrompus et la mafia intégriste qui prospère à la frontière Syrienne. Tel-Aviv se sera goinfré de nouveaux bouts de la Palestine. La Chine nous aura piqué quelques nouvelles entreprises de pointe. L’Europe se sera vassalisée davantage à l’administration américaine.
Qu’est-ce que cela à côté d’un couvre-feu, insuffisant pour les uns, détruisant nos dernières libertés pour les autres, nous ramenant à celui de la Wehrmacht en 40 ?

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