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Vandenbroucke se napoléonise.

Le ministre fédéral de la santé Vandenbroucke, adjudant-chef des huit autres ministres de la santé, l’a dit ce dimanche à Deborsu : le gouvernement veille sur nos allées et venues. Il estimera le nombre de personnes que nous fréquenterons, les heures de causette auxquelles nous aurons droit, les magasins que nous visiterons, les spectacles que nous verrons.
La santé mentale attendra que le quota de sept personnes vaccinées sur dix ait été atteint, soit à l’automne. Alors, on sera à un point de basculement. L’insupportable pour Vandenbroucke, serait de voir le personnel de santé sans pression et pratiquement désœuvré, et pas encore en voie de licenciement ! Le programme avant la Covid-19 de fermer des hôpitaux étant reporté, occuper les futurs chômeurs pendant une certaine période, deviendrait urgent. D’où l’idée de l’altérité par la chasse aux idées noires de la population.
Les personnels de santé sortiraient de nos cerveaux les angoisses accumulées de près d’un an et demi d’épidémie. D’ici là, Vandenbroucke mettra sur pied des équipes volantes chargées de faire baisser la pression du bocal des agités du virus. Mission délicate de détection et de prévention. Qui aura décidé de se jeter par la fenêtre devrait pouvoir atterrir sur un matelas disposé en toute urgence par ses services. Les furieux calmés et les prostrés boostés, la mission du ministre serait de les rendre enthousiastes pour les patrons, le système et la démocratie. Ce n’est pas gagné évidemment. Puisque par le passé, cela a toujours été l’échec majeur des religieux de l’économie sans frontière et sans contrôle.
Viendront alors les lavages collectifs du cerveau, avec probablement des centres spécialisés dans l’accueil et la thérapie par shampoing-conversation.
Rendre de la grandeur aux choses et faire prendre du plaisir là où n’est que l’ennui et la fatigue, c’est une mission bien socialisante et dans les cordes du ministre Vandenbroucke.
Gouverner c’est prévoir. Le ministre entend bien mettre au point la pensée unique sur la question de « penser l’avenir ».
Il la pensera donc pour nous, avec ses équipes.
L’avenir n’étant à personne le gouvernement entend se l’approprier afin de le rendre plus savoureux. Ce qui se produira ne dépendra plus de nous seuls mais des partis qui nous prendront en charge. Vouloir l’avenir pour la Belgique sera donc un exercice à apprendre, comme la citoyenneté et le respect des Autorités.
Avec la petite carte de vaccination de la Convid-19, nous en aurons une autre avec des cotations de notre état de santé mentale. C’est le principe de la carte à points, comme celle des automobilistes qui pourrait être retenue. Elle aurait le mérite de sanctionner des agités qui brandissent des pancartes en rue, puis dans des accès brutaux de démence défoncent les vitrines pour s’enfuir ensuite avec une paire de Nike, comme ce fut le cas l’autre samedi à Liège. Alors que le casseur chaussait du 42, il s’était emparé d’un grand 46 !

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Ce qui démontrait son incohérence.
Il sera évidemment interdit de refuser son avenir. Un avenir ça ne se refuse pas, surtout que ce sera un avenir décidé par les autorités et partagé par les travailleurs et les commerçants qui se seront fait larguer de la classe moyenne libérale pour tomber dans les rangs des classes inférieures.
Les citoyens se trouvant continuellement dans un présent qu’ils n’ont pas désiré, se trouveront ainsi dans un avenir qu’ils ne pourront empêcher d’arriver.
La plupart des gens n’auront plus à déterminer chaque matin du programme de leur journée, puisqu’il sera connu du gouvernement. Ils vivront dans des cadres déterminés avec horaires, travaux de nécessités et travaux superfétatoires réservés aux élites. Ainsi l’intellect momentanément obscurci par la tragédie retrouvera sa lucidité dans les tâches d’éveil que leur assigneront les ministères qui seront créés, comme par exemple le ministère du goût du travail, très important pour le relèvement de la Nation. On pense à Bacquelaine de chez Coca pour le poste.
Ceux qui se lèvent hébétés devant un jour vide n’auront plus droit au CPAS mais à une activité sous surveillance. Les Autorités seront vigilantes pour débusquer les projets inconscients comme les cuites dans les bistrots et les moments d’anxiété presque toujours avant le travail.

Commentaires

Quel avenir radieux... je suis impatient ...

À peine exagéré pour tout de suite, mais certain demain, avec un peuple absent dans les instances dirigeantes d'une démocratie de fiction.

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