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Je ne sais plus où j'en suis !

Oh ! ça m’emmerde d’écrire ce papier ! Vous me direz, « t’as qu’à pas l’écrire » !
Certes, je pourrais. Au lieu de ce qui va suivre, je pourrais coller à l’irréalité de la plupart des utilisateurs de Facebook, jusqu’au triomphe du solitaire qui, n’ayant rien à dire, le dit quand même. Comment ? En publiant de la côtelette de porc à la bouchée au fromage, ce qu’il va manger le soir, photos à l’appui. Ce qui, entre parenthèse, intéresse, semble-t-il, un grand nombre de curieux.
Élaborer un raisonnement n’entre plus dans la critique de la phrase qui tue. Cela expose l’imprudent aux sarcasmes de ceux qui ne vivent plus qu’en style télégraphique.
Hors de la culture « La Meuse-La Lanterne », Richard3.com a un fond d’honnêteté qui lui reste, dans un blog où il se réfugie.
Là, j’en suis à me demander si je suis encore de gauche… et si je vais encore longtemps exporter mes histoires sur Facebook…
Un fait-divers fait déborder le vase. Un règlement de compte entre Tchétchènes et Kurdes. Un mort, deux blessés, des tirs à la kalachnikov et 28 arrestations, sous l’œil médusé des riverains de l’avenue de Nancy, à Bressoux. Droixhe est un quartier dans lequel je vécus dans les temps mésozoïques. On pouvait sortir non armé et revenir chez soi indemne.
Étant de gauche, l’expression de droite « islamo-gauchiste » me faisait rire. L’humanité est une et indivisible. L’Homme est chez lui partout, je le pensais sincèrement. Et je le pense encore. Les gens venus d’ailleurs cherchent chez nous un asile pour construire une vie meilleure.
La bonne volonté ne suffit pas. Nous souffrons eux et nous de nos différences. Ce serait à eux de s’intégrer et non l’inverse, et il y a là matière à réflexion. Jack Lang avec ses théories sur le multiculturalisme se trompe et nous trompe. L’Europe judéo-chrétienne (que l’on soit croyant ou non) ne peut pas vivre en harmonie avec le monde musulman.

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Mais il y a pire.
Ces braves gens ne peuvent pas s’intégrer et qui ne feraient pas de mal à une mouche, de la même manière qu’un voyageur ayant transporté des insectes ou des germes à propagation rapide dans ses valises, ont apporté des croyances, des mœurs et des coutumes fortement différentes des nôtres.
Qu’avons-nous à dire pour remédier à cela ? Rien !... Sinon que l’Europe est une passoire et que nous n’avons pas fini de voir des événements aussi regrettables se reproduire. Les deux moteurs de l’Europe – France-Allemagne – n’ont créé qu’un comptoir bruxellois d’import-export qui, au contraire des populations, se nourrit de l’extraterritorialité, des contacts internationaux et de la pluriculture, donc accueille comme du pain bénit toutes les particularités du monde.
Tout ce qui faisait mon combat à gauche s’effondre par ce raisonnement.
Si c’est pour penser comme Zemmour et Bernard de Villiers, mieux vaut aller se pendre au premier arbre venu. Et, cependant, horreur qu’on ne peut nier, leur raisonnement est cohérent. Le monde d’un combat à la loyale entre la gauche et la droite, ce monde là est fini ! Nous sommes ailleurs, dans une sorte de point terminal. Après, il n’y a plus aucune des valeurs que nous avons défendues.
Nous entrons dans le monde que Michel Onfray nous décrit : celui qu’entrevoyait Pierre Bourdieu qui n’avait pas comme le philosophe, les derniers chiffres de la transhumance du Maghreb vers l’Europe, du déplacement de l’Asie Mineure au Proche-Orient et du Proche-Orient à l’Europe, avec tout le continent africain derrière qui s’impatiente aussi de s’implanter sur un continent à prendre : le nôtre !
Dans ces conditions, que valent encore les convictions gauche-droite ?
Où sont les neiges d’antan de François Villon ?

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