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Des assis et des couchés.

L’épidémie révèle beaucoup sur un état d’esprit largement partagé, celui d’une crainte irraisonnée qui nous fait tomber, oisillons craintifs, sous la coupe des créatures politiques qui croient en leur destin, celui de nous réduire à leur volonté.
Et ça marche. On a cru revenir aux dénonciations anonymes des mauvais jours et des mauvais belges, pour dénoncer aux Autorités des inciviques qui vivent sans masque et se moquent de la vaccination. On n’a pas osé, pas encore, on n’est pas prêt… peut-être une question de semaines, le temps de modifier son écriture, d’acheter du papier à lettres avec des gants, de ne pas mouiller de sa salive le timbre-poste, toute une technique qu’il faut mettre à jour.
Les Conseils de crise du fédéral au régional sont des parodies d’organisation sanitaire. On sait dans quel état ce régime laisse les hôpitaux et cela au nom de la rentabilité, chère à l’économie libérale.
Autrement dit, les premiers propagateurs de la maladie, ce sont nos élus, par l’absence de soin qu’ils portent aux malades des hôpitaux en laissant se dégrader les locaux et les relations entre direction et personnel. Les braconniers deviennent garde-chasses. Dans l’ordre des choses, disait ma grand-mère, qui ne pensait tout de même pas que les meilleurs juges fussent les assassins !
Que nous disent-ils, ces chouchous de la démocratie ? Les gestionnaires des hôpitaux sont tenus à la rentabilité, au même titre qu’une fabrique ou qu’un supermarché. L’hôpital est devenu un haut lieu de la performance de l’acte médical rentable. Le malade est un produit auquel on consacre un certain temps au prorata de l’importance de la maladie. Les dépassements sont des « fautes » professionnelles que les directions sanctionnent.
C’est ce que Georges-Louis Bouchez appelle la réforme des hôpitaux !
En sus d’un hôpital en déshérence, les conseils sous la responsabilité d’un quatuor (de Croo, Vandenbroucke, Di Rupo, Jambon) s’appuient sur des rapports d’experts pour le moins contradictoires. Faire le point sur une situation à évolution rapide est toujours aléatoire. Les experts se contredisent et se livrent à des conflits publics qui les rendent suspects.
Mais le public qui croit en l’immanence des élites, veut des instructions précises et des disciplines pour frapper les incrédules. Alors que nous subissons les mesures d’un gouvernement qui ne sait pas où il va, ni comment il conviendrait le mieux d’aller. Nous prenons tout pour argent comptant. Nous attendons avec impatience les premiers coups de pied au derrière !
Le gros du public est convaincu qu’une précaution est toujours bonne à prendre, le voilà presque fâché contre le gouvernement qui n’en prend pas assez. Contre-pied au chœur des pleureuses, les non-vax déroulent les contradictions de deux années, les discours lénifiants parfois, optimistes souvent, tous contradictoires et qui donnent à penser que le gouvernement travaille à vue et ignore que, ce qu’il instaure, aura ou n’aura pas de conséquence.

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L’année dernière, la panique de la deuxième, puis de la troisième vague avait mis le pays en sommeil économique. Une léthargie semi-profonde avait fait perdre des milliards à l’économie. Cela avait semblé efficace et le virus fut stoppé momentanément dans sa progression.
Mais la fermeture des établissements publics, des écoles, des ateliers et bureaux à grande promiscuité, si elle s’est avérée efficace, la société libérale ne peut pas se la permettre une seconde fois. Conclusion, Vandenbroucke dans son hystérie combattive sait bien que tout ce qu’on fera, sera comme un coup d’épée dans l’eau, puisque la seule mesure donnant de vrais résultats ne peut plus être prise !
Comme il faut bien aller dans ce sens, les lampistes des discothèques, des salles de réunion, certains théâtres, les maisons de jeunes, les marchés de Noël, etc. devront baisser les volets, tandis que le virus pourra circuler librement dans les entreprises et même dans les aéroports, comme Zaventem et Bierset, sans qu’il soit organisé un dépistage sérieux.
Le public ne voit pas qu’on le promène.
La presse, propagandiste de l’ordre établi de toujours, lui fournit matière à encenser les décideurs. Le public, soumis à une dictature molle, aime ça. C’est effrayant !
Bien entendu, le vecteur du virus, celui qui le transporte de ville en ville, de pays en pays, d’un continent à l’autre, c’est le système qui fait du monde un village. Sa responsabilité n’entre en ligne de compte que pour globaliser les chiffres de l’OMS. Jamais pour convenir que l’économie porte ouverte est le facteur principal de propagation.
Ce va-et-vient mondial porte aussi un coup l’écologie. Jamais les 27 de l’Europe ne font le rapprochement entre libéralisme et pollution. La cause de l’économie libérale est sacrée. Tout qui ose la mettre en doute est traité de « communisss ».
La société occidentale, vouée tout entière à l’économie libérale, périra donc avec elle, engloutissant notre civilisation, les gens et le virus.
En attendant le jour où nous nous apercevrons que nous nous sommes conduits comme des imbéciles, le « bon » public poursuit sa chasse aux sorcières, par instinct et connerie héréditaire. L’histoire des Marseillais à la peste noire de 1720, se répèterait-elle ? Les riches s’enrichissent, les pauvres sont bons pour mourir.


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