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Une huile de tournesol en péril !

Des militants écologistes du mouvement « Just Stop Oil » ont jeté vendredi matin de la soupe à la tomate sur le chef-d’œuvre de Van Gogh les « Tournesols », exposé à la National Gallery de Londres. Sommet de l’idiotie, le groupe a revendiqué son geste en le qualifiant d’exploit !
On reste sans mot devant la connerie militante. Elle semble germer tout naturellement dans certaines cervelles.
Déjà à cran au passage vrombissant de crétins à moto en exhibition dans les centres villes, les gens sont plutôt portés sur la culture foot. Si les intellectuels se mettent à déconner aussi, où on va ?
Ces têtes d’œuf ont leur pépinière, les lycées où des étudiants menacent de représailles à la Samuel Patty, les profs qu’ils ont dans le nez !
On en voit de plus raides encore. On en est saturé, blasé, écœuré.
Voilà qu’un groupe surpasse les autres dans l’inventivité imbécile. Il réveille en nous la bonne et sainte colère qui fait que l’on voit rouge à nouveau. Est-ce parce que les musées restent le dernier rempart de l’art, qu’à cette vieille école des curieux y soient encore sensibles ? Toujours est-il que l’exploit sous couvert d’écologie à la tomate est de ceux que l’on garde en mémoire !
Le tableau ne sera plus visible pendant quelques temps et le public en sera privé. Sa restauration aura coûté de l’argent que, par ces temps de fin du monde, on alloue chichement aux musées.
Le syndrome de Stendhal aura eu son contraire, une sorte de sidération imbécile qui pousse les dérangés du bocal à commettre leurs forfaits sadiques sur des chefs-d’œuvre !
À vrai dire, en plein wokisme l’art n’intéresse plus grand monde.
Ces « Just Stop Oil » auraient pu toucher davantage le public en volant le ballon avec lequel Diego Maradona a inscrit son mythique but au Mondial-1986. "La main de Dieu" sera mise aux enchères à Londres, en novembre. Improvisé une partie de foot à Trafalgar square avec le ballon sacré aurait certainement fait péter l’audimat.
Probable que ces immatures auraient échoué dans leur tentative de voler la ballon mythique, il doit être mieux gardé que Charles III à Balmoral.
Ces incultes ont commis la salissure du chef-d’œuvre afin d’attirer l’attention sur l’arrêt de tout nouveau projet pétrolier ou gazier ! Je m’étais promis de passer leur revendication sous silence, persuadé que c’était la publicité qu’il voulait. Estimant les Tournesols à 84 millions de dollars, la National Gallery en a fait tellement pour eux, que mon initiative n’en rajoute pas.
Arrêtées par la police. on ignore si les deux militantes paieront les avocats de leur procès par la pub de la marque, ayant compris qu’elles n’ont pas fait la soupe elles-mêmes !
Le groupe avait déjà ciblé des œuvres d’art par le passé. Comme personne n’avait relayé leurs exploits dans la presse, ils auraient dû en rester là. Pour eux, persister dans la connerie est un devoir !
Leur porte-parole, une certaine Phoebe Plummer, a expliqué que « …La crise du coût de la vie vient des énergies fossiles – la vie quotidienne est devenue inabordable pour des millions de familles qui ont froid et faim – elles n’ont même pas les moyens de s’acheter une boîte de soupe ». Justement, puisqu’il y des familles qui n’ont pas les moyens d’acheter des boîtes de soupe, pourquoi en gaspiller ?
Je me prends tout à coup de compassion pour cette jeunesse déboussolée que l’on croit stupide et qui a compris le drame de la pauvreté ! Ce que Alexander De Croo ne sait pas faire.

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En réalité ces écolos anglais sont eux aussi victimes d’un courant des universités américaines qui est en train de gagner la planète. Au-delà de ses origines afro-américaines, Woke est devenu une expression-tiroirs parfois utilisée pour dénigrer des idées progressistes, centrées sur la défense des droits de groupes minoritaires et portées par des courants universitaires, qui visent à promouvoir la justice sociale. Ces courants fédèrent le mouvement Black Lives Matter et des formes d'antiracisme, dans des campagnes sur les questions touchant la condition féminine, #MeToo, LGBT, etc.
Le fin du fin dans cet ordre idée, l’ennemi du genre humain est blanc, occidental et vit dans des démocraties qui sont en réalité des empires coloniaux.
Ces foutriquets immatures n’ont pas vu que les lanceuses de soupe à la tomate sont blanches, vivent dans une démocratie, qui n’est rien d’autre pour woke que l’Empire colonial britannique. Mais, par rapport aux écologistes mâles, elles ont encore une chance que nous n’avons plus. En militant parallèlement à l’écologie dans des groupes comme « Balance-ton porc », « #Me Too », le fin du fin, serait qu’elles se déclareraient LGBT, en cherchant au plus profond d’elles-mêmes si elles sont plutôt lesbiennes ou transgenres, leur moi-profond pouvant obtenir l’indulgence du tribunal.

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