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A propos "du Bal des cons" paru le 9 mars.

Tout le monde ignorait que depuis 5 ans, il existe une Fondation « pour les générations futures » qui a pour but de réinventer le dialogue avec le citoyen.
Si si… même que la chose est cornaquée par un directeur : Benoît Derenne !
La différence entre cette éminente organisation et le roi Richard ?
Elle tient dans la sémantique. La Fondation travaille pour « les générations futures » et pour un « développement soutenable ». Traduction : Ce comité d’experts est pour la transformation en douceur de l’économie libérale.

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Comment ? Par la priorité d’un changement culturel. A savoir qu’il convient de développer des savoirs complémentaires par rapport à des enjeux de plus en plus complexes.
Le développement « durable » des entreprises : … Elles n’ont pas encore réalisé leur révolution culturelle ! (Les malheureuses !)
Autre concomitance, les urgences, hormis la différence sémantique : « Le temps file. Mais à travailler dans l’urgence, on a tendance à nier les évolutions nécessaires pour que cela se fasse en profondeur ».
Enfin, les bijoux de famille une fois exposés, reste à Benoît Derenne et sa Fondation à dire haut et fort qu’ils ne font pas de politique.
Eh ! bien si, Monsieur Derenne vous faites de la politique.
Vous partez du concept « d’Etat », déjà assez utopique et trompeur pour résoudre les problèmes économiques, diminuer les inégalités, réduire les pollutions et tracer le chemin des énergies renouvelables !
C’est tout à fait la politique libérale en Belgique.
Les catastrophes et les désastres naturels seraient-ils les seuls moteurs sur lesquels vous comptez pour impulser un changement culturel en profondeur ?
Vous me faites penser à Urbain VII, ce pape qui fit condamner Galilée à abjurer la théorie copernicienne, sur le temps qu’il faisait étudier par ses secrétaires les moyens de modifier les dogmes afin de se mettre en concordance avec les découvertes.... en douceur.
Il y a ainsi, en toutes circonstances et en tous lieux, des institutions et des personnes - oh ! je le concède pas toujours au service des affairistes et des intérêts en place, parfois même abusées – qui, s’interposant entre les réalités et les conséquences, retardent par des mots, des extravagances et toujours par la langue de bois, les modifications nécessaires.
Alors en un mot comme en cent :
1. Vous croyez amendable le système capitaliste ;
2. Vous préconisez pour cela l’éducation des masses (mais vous ne dites pas comment et s’il y a urgence).
3. Enfin, si cela ne se réalise pas, c’est parce que les masses sont seules coupables.
Si j’étais un patron, je vous embrasserais.
Une seule conclusion : Est-ce que vous ne vous foutez pas du monde, cher Benoît ?

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