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La Mondialisation des Services d’Espionnage (MSE)

- En marge des sommets des Nations, nous tenons aussi nos assises.
- C’est-à-dire ?
- Nous, les Services secrets, on nous demande d’être de plus en plus performants avec des budgets de plus en plus réduits.
- Et alors ?
- Nous avons mis nos Services de renseignements en commun, la M.S.E..
- Par exemple ?
- Si Jacques Chirac reçoit le président tchèque, c’était à notre homologue praguois de placer les micros et obtenir des renseignements. A charge pour nous de piéger l’hôtel où leur président est descendu. Dorénavant, c’est nous, les Services français, qui recueillerons les confidences sur l’oreiller du couple présidentiel Chirac. C’est plus facile pour tout le monde et nous risquons moins de nous faire repérer. A leur charge, ils nous donneront les conversations de la délégation de leur pays.
- Ça marche ?
- Ça marche très bien. La dernière fois, ils ont traduit gentiment du tchèque en français une série de recommandations de Vaclav Klaus à son premier ministre que nous aurions mis une semaine à traduire.
- Qui disait quoi ?
- Non. C’est confidentiel. Nos collègues praguois sont tout aussi discrets. C’est normal.
- Cette nouvelle formule d’espionnage est la même partout ?
- Oui. Dernièrement, on a soupçonné Tony Blair d’avoir mis Kofi Annam sur table d’écoute.
- Ce n’est pas le cas ?
- Non. Puisque c’est la CIA.
- Je ne comprends pas. Les accords, m’avez-vous dit, son bilatéraux. C’est-à-dire que ce sont les services de Kofi Annam qui auraient dû mettre leur patron sur écoute et qui auraient dû communiquer le résultat à l’Intelligence Service et à Tony Blair.
- C’est là que nous sommes forts. Des accords, en effet, existent entre les services secrets de Kofi Annam et de l’Intelligence Service, mais la CIA est mieux outillée et est présente à tous les étages du building des Nations Unies à New-York. Alors, c’est elle qui fait le service, à charge pour Tony Blair d’envoyer les soupirs des anges entre Elisabeth et le duc d’Edimbourg à la CIA et au contre-espionnage des Nations Unies. …
- Les services secrets des grands pays doivent avoir plus de renseignements à fournir que ceux des petits pays, comment faites-vous pour équilibrer ?

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- Nous nous réunissons chaque fois que cela l’exige, la dernière réunion, c’était à Davos, en marge de la conférence, et là nous faisons ce qu’en terme bancaire on appelle des compensations.
- Et celui qui reçoit plus qu’il ne donne ?
- C’est lui qui paie le séjour des délégations.
- Et si ce n’est pas suffisant ?
- Il donne des renseignements que nous ignorions sur son propre pays.
- En somme, il fait de l’espionnage de compensation.
- C’est ça.
- Et la Belgique, là-dedans ?
- Je ne peux rien dire. C’est secret voyons…
- Allez, c’est moi qui paie la tournée, en compensation.
- Bon. Juste un tuyau. Verhofstadt ne voulait pas du chiffre de 200.000 emplois. Il voulait créer 2.000.000 d’emplois. Et comme il n’y a pas 2 millions de chômeurs en Belgique, il s’est laissé convaincre par Louis Michel de rabattre à deux cent mille.
- De toute manière il n’atteindra pas ce chiffre.
- Pour nous, là n’est pas le problème.
- Ah ! où est-il ?
- Michel l’a convaincu du chiffre de deux cent mille, parce qu’il craignait qu’avec les deux millions, il y ait au moins un million d’émigrés en supplément attirés par des emplois nouveaux, vu qu’en Belgique, il n’y a pas un million de chômeurs… enfin sur le papier !
- Ça ne risque pas, comme on voit comment c’est parti !
- Oui, mais l’Albanais ou le Tunisien ne peut pas savoir que c’est des craques !
- Et le Belge, alors ?
- Ce n’est pas pareil. Il est né croyant…
- Qu’est-ce que vous négociez entre vous, pour le moment.
- Nous avons mis en compensation la capture de Ben Ladden.
- Vous ne savez même pas où il est !
- Il est au Pakistan, Pervez Moucharraf pourrait le livrer, mais il attend une compensation. Bush lui a proposé Castro et le président péruvien, mais cela ne l’intéresse pas.
- Qu’est-ce qu’il veut ?
- Abdul Kalam, le président de l’Inde, pas moins…
- Et alors ?
- On est en pourparler avec l‘espionnage indou. Ils doivent beaucoup à la CIA.
- Affaire à suivre ?
- Affaire à suivre. Je prendrai bien une trappiste…
- Garçon ? Deux trappistes…

Commentaires

L'espionnage est une nécessité dans une guerre, connaître des informations sur l'ennemi, c'est mieux appréhender la situation pour remporter des victoires.

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