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Je présente mes excuses…

C’est une question de bon sens. Les grands accumulent les passe-droits, les fautes, le mépris des autres, voyez en politique, la désinvolture du préformateur et de son séide anversois, relayés par Jules et Jim, dans le silence et le mystère, où sont-ils leur forfait non-accompli ? L’église elle-même, assez inconséquente, frivole et pour tout dire préparant des récidivistes dans ses nouvelles structures d’accueil à ses délinquants, sauvée par la voix de Monseigneur Guy Harpigny, évêque de Tournai qui implore son pardon, pour les quelques centaines de pédophiles qui de 1900 à nos jours ont souillé les Ordres de leurs infâmes personnes.
Je demande pardon à Vangeluwe, au nom de son neveu, de ne pas lui avoir pardonné et à l’Eglise, de la forte pension de son ex-évêque, par la mauvaise pensée de jalousie qui me vint à sa révélation par la presse.
J’ai honte pour l’Eglise qui heureusement s’est amendée depuis et je prie le public de prendre en considération les excuses que je présente à sa place.
Je presse les prêtres pédophiles à se dénoncer et même, ce qui serait le fait d’un vrai chrétien, je presse ceux qui ne le sont pas de se dénoncer à leur place.
L’église a besoin de martyrs, c’est le moment.
Le temps est au pardon, Di Rupo, n’est pas encore prêt, mais c’est une affaire entendue, le roi le presse... On ne peut pas se dire humble et refuser de serrer une main fût-elle de la N-VA !
Puisque le pardon est à la mode, je demande pardon à mon tour.
Pardon pour être né fier, arrogant, critique et surtout inamical vis-à-vis des politiciens, mes supérieurs en tout. Je demande pardon au système capitaliste de l’avoir si longtemps dénigré, alors qu’il m’a apporté un écran plat, des lunettes Ray-Ban et Elio Di Rupo.
Je demande pardon à Dutroux pour ne pas avoir confiance en lui pour sa future réinsertion. J’adresse mon plus profond repentir à mes anciennes compagnes qui se sont trompées sur mon compte en me trompant sans vergogne, croyant me faire le plus de mal possible. Je leur demande pardon de ne pas en avoir trop souffert.
Je demande pardon aux anciennes forces d’occupation au nom d’un ancêtre qui aurait eu l’instinct de survie pour s’en être tiré sans séquelle d’un stalag et à la Résistance, pour un autre qui survécut grâce au marché noir.
Pardon à la terre entière d’être né du bon côté et pardon encore si, à l’inverse, j’étais né Pakistanais et probablement avec le désir de pourrir l’existence de ceux qui vivent du bon coté.
Que toutes mes demandes de pardon puissent faire un nid d’amour à toux ceux qui se dévouent pour des causes, quelles qu’elles soient, pourvu qu’ils soient convaincus de leurs justesses, comme le pensent Bernard Tapie, Eric Woerth et Liliane Bettencourt, le pape et Didier Reynders.
Et particulièrement aux organisateurs de structures, pompiers, sociologues, psychologues, les enfants devenus adultes et même les adultes restés enfants, rompus à tous les phénomènes de société que nous traversons par cycle, quand la pluie ne cesse de tomber, quand les Roms campent dans le terrain vague derrière nos maisons, quand le parti socialiste n’est plus ce qu’il était et que l’assistante sociale ne sait plus où donner de la tête afin de secourir la vierge maltraitée et le condamné libéré remis en cellule parce qu’il l’a maltraitée.
Et hop, à chaque fois une immersion dans une structure d’accueil et le bonheur revient touché par la grâce du bouche à bouche de la scientifique au « détruit » par les dures circonstances de la vie.

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Je demande pardon à RTL pour avoir zappé trop souvent à des informations selon lesquelles la peur chez le téléspectateur entretenue à grands bruits est bonne à la politique et favorise la tension qui fait voter à droite.
Je demande mille fois pardon à Di Rupo d’avoir bondit de joie à la nouvelle dite par Bart De Wever selon laquelle le patron du PS n’a plus donné signe de vie depuis huit jours, ayant cru que le grand Montois était bien mort.
Je demande pardon de n’avoir jamais vraiment cherché à éluder mes impôts et faire de la fraude fiscale en ayant honte de ne pas m’être conduit en vrai capitaliste, conscient que les intérêts de la communauté passent par ma propre prospérité.
Par la même occasion, je m’accuse d’avoir eu des pensées mauvaises lorsqu’il me fallut laisser à l’Etat le plus clair d’un petit héritage de famille qui avait eu le tort de m’avoir été légué par un cousin et ce au moment où José Happart réclamait ses bonus pour entrer l’âme sereine dans une retraite méritée.
Je présente également des excuses à madame Houard d’avoir teinté un vieux caleçon aux couleurs nationales et de l’avoir exposé à une fenêtre le temps de prendre une photo.
A tous ceux et à toutes celles que j’ai offensés par hasard et sans mauvaises intentions, je présente des excuses, quant à ceux et à celles que j’ai offensés sciemment et avec l’intention de nuire, je leur présenterai des excuses plus tard. Elles sont différées en proportion des crimes commis, étant entendu que seul un long remord de ma part pourrait atténuer la souffrance des victimes, avant d’oser leur en faire part.
C’est ainsi que je ne m’excuse pas auprès de feu Adolphe H. et de messieurs les programmateurs de films à la RTBF et à RTL.
Je présente enfin des excuses à des lecteurs trop patients, trop indulgents qui lisent mes chroniques jusqu’au bout, sans ressentir la moindre fatigue, alors qu’il m’arrive d’écrire en pensant à autre chose, ce qui est impardonnable et même parfois, l’avouerai-je, de bailler à la relecture de mes propres textes !.
A tous, merci de votre indulgence. Je vous aime. Pardon… Je cours à la cellule d’accompagnement me faire remonter le moral.

Commentaires

Mon cher Duc, je vous donne l'absolution, allez en paix...
PS:je vous lis depuis l'etranger et je ne m'en lasse pas encore...

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