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Hou ! la vilaine…

On ne se souvient déjà plus d’Emmanuelle Praet ! Il en va souvent ainsi des gloires, presque toutes éphémères. Le succès est fugace, le temps d’un bon mot ou d’une bêtise qui fait rire. Dans le cas de Madame Praet, ce fut une jambe bien faite et une opinion d’extrême droite qu’elle montrait à tout le monde.
Comment était-elle arrivée dans la grille du dimanche ? Nous ne le saurons jamais. Sinon, par l’indiscrétion d’un sponsor ou d’un camelot des ondes, mentor du MR ou d’un affilié du Vlaams Belang, un soir d’ivresse à la VRT ? Les notoriétés en pays d’économie libérale se coulent souvent par fusion d’un rapport des admirateurs des riches avec l’argent.
Quant au talent… vous avez dit quoi ?
En a-t-elle fait du foin autour de son éviction de « C’est pas tous les jours dimanche » ! Alors, qu’elle a la vénération de la hiérarchie libérale dans le sang et la compréhension de la difficulté qu’a RTL de maintenir en activité le personnel actuel. Chacun lui reconnaissait du caractère et son entêtement sur la nécessité de virer des gens, dans l’intérêt des actionnaires.
On ne chipotera pas sur RTL. On trouvera honteux qu’il se sépare de sa collaboratrice. On ira même plus loin. Les licenciements sont tous affreux et ressentis comme des drames personnels. L’injustice et l’arbitraire de tout licenciement ont toujours été dénoncés par la gauche, surtout quand l’entreprise fait des bénéfices. Madame Praet, demandeuse d’emploi, suscite de la compréhension et a la sympathie de Richard3.com de ce point de vue. Tout travailleur à la recherche de quoi vivre, fût-il de droite, mérite le respect.
Afin de la sortir d’une situation délicate et lui assurer un certificat du public pour une reconversion, on irait même jusqu’à trouver pertinentes ses interventions chez Deborsu. Par comparaison aux talents des autres, elle ne faisait pas tâche. Elle entrait dans la moyenne des journalistes qui n’ont rien à dire qui ne soit conventionnel et profondément « belge ». Elle ronronnait chez Deborsu ni plus ni moins que les autres. On avait le temps de penser à autre chose lors de ses interventions. J’allais souvent pisser alors. C’était bien pratique.
Et que voit-on ?
L’évincée râle sur sa page Facebook que le dérapage de Michel Henrion «Je ne suis pas Flamand, Dieu m’en garde » lors de l'émission « C'est pas tous les jours dimanche », n’ait pas été sanctionné comme son dérapage à elle ! Elle dénonce le "deux poids deux mesures" entre son cas et celui de son ancien compère. "La liberté de penser est relative... tout dépend de qui prononce les mots", peste-t-elle.

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Eh bien ! la charmante ne s’en rend pas compte, c’est peut-être deux poids, deux mesures, mais ce n’est pas joli-joli de « dénoncer son petit camarade » en tout cas, d’attirer l’attention du patron sur Henrion, dans l’espoir que son ex collègue soit viré ! Lui, si glorieux sur sa page Facebook de ce titre inattendu de chroniqueur, il ne s’en remettrait pas !
Pour faire comprendre qu’en qualité de journaliste, elle sait à l’occasion torcher un petit conte qui n’a rien de Noël, on peut lire sur FB « Il était une fois... une femme, une femme qui habite en Région flamande, une femme journaliste libérale à qui on demande son avis, qui le donne sans injurier ou stigmatiser et qui est sanctionnée pour cela dans les 2 heures sans même avoir pu s'exprimer et à qui on dit même: " le mieux pour toi, c'est de ne pas parler à la presse". Il était une fois une ligne rouge/verte franchie. »
Et de poursuivre : « Il était une fois... un homme, un homme qui fut l'ancien porte-parole du Président Parti socialiste qui habite en Brabant wallon à qui on demande son avis et qui prend position, qui n'est pas sanctionné, qui peut s'expliquer dans la presse... qui peut même, dans ses excuses dire qu'il n'aime pas tel ou tel parti... et qui est pardonné. Il était une fois une ligne jaune/noire franchie mais dans la parfaite indifférence... ».
La liberté est relative, écriviez-vous, la gauche en sait quelque chose qui n’est jamais bien relayée, le plus souvent ignorée et devant répondre aux sarcasmes et à la suffisance des maîtres de l’info, quand par hasard on tolère sa présence.
Si on comprend bien, Madame Praet ne souffre pas tant de sa mise à pied, mais que Henrion ne le soit pas, la rend folle !...
Voulez-vous que je vous dise, votre problème, c’est que vous n’êtes plus en âge de « coucher » pour réussir, enfin, c’est ce que l’on dit toujours dans le milieu que vous fréquentez et qui vous est cher. Car le nôtre, chère Madame Praet, est trop respectueux de la femme en général et de la femme qui travaille en particulier, pour nous permettre une réflexion pareille.

Commentaires

Magnifique chronique mon cher Duc..

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