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Chef d’État : un quiz ?

Impossible de marcher au pas, je le regrette. La marginalité n’a jamais fait avancer aucune cause, sauf celle de l’anarchie et encore… « Ni dieu, ni maître », mais quand on entre dans un groupe, même anarchiste, on se heurte à un système, à des prééminences, à des personnes qui veulent préserver le groupe en refusant la fantaisie et le désordre, d’autres sont des meneurs d’homme nés. Ce qui est un comble pour un libertaire.
Qu’on la voie à travers l’œil de l’élite bourgeoise ou dans l’enthousiasme de camarades idéalistes, cette société reste l’assemblage complexe d’intérêts communs par strate sociale.
Il ne faut pas être grand clerc pour s’apercevoir que mes sympathies vont à l’extrême gauche. La gauche massivement représentée par le PS se veut social-démocrate et libérale. Un parti peut-il être partisan de l’économie actuelle et de gauche ? Vraiment, c’est se moquer de poser la question.
L’extrême gauche est représentée par le PTB et accessoirement par un parti communiste, confidentiel et par là attendrissant.
J’ai toujours eu beaucoup de considération pour ceux qui dans la vie active n’abandonnent pas la vie réfléchie. Se référer à la pensée des travailleurs a toujours été l’essentiel d’un militantisme vrai.
Je tire mon chapeau à toutes celles et ceux qui font de la politique un idéal et non une prébende. C’est le cas au PTB. Ce ne l’est pas au PS. C’est tout dire. Les uns puisent dans cette ascèse la force et le dire vrai. Les autres ne sont pas sincères, ils sont intéressés.
Par a priori et pourtant incontrôlable, un sympathisant est un oiseau de passage qui souvent varie, je ne suis donc un cadeau pour personne.

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Si un jour de grand remue ménage, le capitalisme obsolète, la parole était à la rue, ma place serait évidemment à côté de ceux qui défendent la liberté pour tous et non pas le coffre-fort de certains. Là, il n’y aurait pas à chipoter, on ne peut pas sa vie durant aspirer à chasser les infâmes qui s’engraissent de l’économie libérale au détriment de la population, et puis au moment crucial rester chez soi et voir passer la révolution de son balcon.
Cela va de soi.
Reste le plus étonnant à faire savoir à ceux que la suite intéresse. C’est comme une confession, quoiqu’un laïc de mon espèce répugne à cette comparaison.
Je vois bien une république… à la tête de laquelle en représentation permanente de l’État, la dynastie actuelle garderait son statut dans un genre d’association à l’anglaise, entre le peuple et son représentant.
Pourquoi ?
Parce que l’histoire de la représentation républicaine, la succession de présidents ou de secrétaires généraux du parti dominant, a toujours été l’objet de scandales, de prévarications, d’omnipotence et finalement de dictature, voire de démocratie à la sauce oligarchique.
Un roi ou une reine sérieusement encadré par une loi de séparation des pouvoirs possède de sérieux avantages, pas de remous lors de succession, peu ou pas d’influence sur la vie politique à partir du moment où le système économique capitaliste est parti en fumée, une longueur de règne supérieure à des passages rapides d’individus poussés au pouvoir par des intrigues et des luttes d’influence, une reconnaissance au faciès par l’habitude mondialement éprouvée, etc. Et puis, et puis… puisqu’il en faut un !
Vous voulez en débattre en philosophant, je vous suis. L’alternative qui me ferait admettre qu’un président élu est meilleure n’est pas à exclure, si la qualité de vos réflexions emportait mon adhésion.
Ayant par le passé assumé mes conneries, celle-ci en pourrait être une ! Peut-être même n’ai-je été qu’un sot emporté par Mendelssohn et les musiciens de l’orchestre de chambre du concert diffusé depuis le palais royal, je l’admets, pour accoucher d’une page enthousiaste ?
Qu’importe, pourvu qu’on puisse débattre sur la façon de ne plus se faire avoir le jour où, à la suite de la faillite du néo libéralisme, il s’agira de ne plus plonger dans des élections présidentielles qui valent actuellement aux Français, nos voisins, le président Macron et en Russie Poutine et aux USA Trump, etc... Par contre, j’admettrais volontiers que l’on puisse tirer la royauté au sort et fonder une nouvelle dynastie, comme garder celle-ci.

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