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Overdose.

Ainsi l’aventure humaine retrouve l’étroitesse des traitements d’un moyen-âge lorsque la lèpre, la peste ou le choléra allaient de-ci, de-là, réduire de mille à dix, la population des bourgs et des villages. Sauf, qu’outre l’isolement dans nos modernes léproseries, nous avons des vaccins, apparemment si peu efficaces qu’il faut s’y reprendre à trois fois pour s’en trouver à moitié protégé.
Il n’est pas resté dans l’Histoire un cas d’épidémie qui se soit installé plus d’un an à dévaster un pays. Nous entamons notre troisième année de face à face avec notre ennemi, sans que celui-ci montre le moindre signe de fatigue.
Est-ce à dire qu’on était mieux protégé contre ces rongeurs de vie, avec les fumigations de Diafoirus ?
Oui, si l’on considère que les espaces étaient plus grands et se traversaient moins entre les villes et les villages. La navigation d’un continent à l’autre était inexistante. C’est après Colomb que cela commença à n’être plus si infranchissable. On a fait mieux depuis. De Covid-19 à Omicron, l’infiniment petit voyage avec nous, emprunte nos avions, nos bateaux, nos trains, jusqu’à nos colis postaux et doit aimer ça.
Avec les moyens sanitaires, les chercheurs et les gens formés des hôpitaux, le personnel politique pensait se défaire du fléau dans les six mois de sa découverte. Toutes les désinvoltures de Maggie De Block, Wilmès et Di Rupo partaient de là. Ce n’était que le produit d’un raisonnement basé sur la conviction que cela ne durerait pas.
La politique est une machine où on enterre les échecs sous des pelletées de mots rassurants des courtes victoires. Ici, l’échec est tellement patent, que les responsables effrayés qu’on leur impute les pires fautes, rivalisent de mesures nouvelles, toutes contraignantes. Le peuple paraît accepté l’esprit que le pouvoir souhaite « ils font ce qu’ils peuvent ».
Au fur et à mesure de la propagation du virus, les mesures se durcissent, sans qu’apparaisse le moindre signe que les mesures prises soient efficaces.

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Heureusement, le peuple oublie vite. Il y a deux ans, l’opinion en était à rendre responsable les autorités des morts du Covid, le manque de masque, les fermetures massives des lits d’hôpitaux, la volonté de brader l’hôpital public pour le secteur privé en poussant à bout médecins et infirmières. Le monde libéral des affaires spéculait sur nos vies sans que nous le sachions, en agitant des grands principes..
Aujourd’hui, on ne parle plus des tromperies et des lâchetés de la démocratie libérale à l’égard des citoyens. « Ils font ce qu’ils peuvent. »
Les politiques ont même trouvé un bouc émissaire au cas où il faudrait se disculper de la méchante tournure des événements médicaux.
Après avoir pendant un an fait état péremptoirement qu’une vaccination à soixante pour cent de la population était suffisante pour enrayer l’épidémie, alors que nous sommes à près de nonante pour cent de vaccination, ce n’est pas du tout ce qu’on avait cru, les malades admis à l’hôpital augmentent journellement. Alors, en désespoir de cause, Vandenbroucke en accord avec le fédéral et les Régions s’en prend aux non vaccinés, responsables de l’échec actuel.
C’est facile. Les gens qui ont besoin de détester quelque chose pour leur rendre le moral, abondent dans ce sens. Nous voyons ainsi que les dernières libertés de cette démocratie libérale fichent le camp, sans que le gros du public s’en aperçoive !
Vandenbroucke semble apprécier la saillie de Macron qui veut emmerder les non-vaccinés et qui propose le pass vaccination obligatoire pour qui veut encore goûter aux quelques libertés qui restent.
Les scientifiques sérieux les ont prévenus. La vaccination n’empêche pas le vacciné qui a une forme bénigne du virus et qui se croit même parfaitement immunisé, de transmettre Omicron à qui l’approche.
Vous vous rendez compte du scandale, à force d’emmerder les citoyens, si toute la population adulte était vaccinée et que le virus circulait encore ? Il ne resterait plus que de fondre sur les enfants pour les piquer au Pfizer ou au Moderna, en descendant l’âge permis, jusqu’aux marmots de quatre ans !
Cela permettrait à Vandenbroucke d’abandonner son hystérie à l’encontre des 10 % de la population réfractaire et reporter son ire imbécile sur les parents récalcitrants de notre jeunesse !
Avec le recul, on voit bien que tout sent le bâclé, l’incohérence des résolutions prises sous l’emprise de la peur d’endosser une responsabilité quelconque de leur échec. Ils se rappellent, les bougres, la réplique de Laurent Fabius à propos du sang contaminé « responsable, mais pas coupable ».
Les autorités s’agitent comme ceux qui tombent à l’eau sans savoir nager. Voilà deux ans qu’ils tentent de s’agripper à quelque chose et qu’ils n’y parviennent pas.
On vient d’apprendre que l’armée américaine a mis au point une pilule faisant le même effet qu’un vaccin. Au moins, avec cette nouvelle invention on pourra sucer la boîte entière et se réapprovisionner le lendemain chez le pharmacien.
Et si ça ne marchait pas aussi ?
Imputer la faute à l’Armée américaine de la part de nos libéraux, ce serait une nouveauté. Il est vrai qu’en politique on ne s’étonne plus de rien.

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La peste noire, ou mort noire, est une pandémie de peste (principalement bubonique) qui a sévi au milieu du xive siècle (pendant le Moyen Âge de 1347 à 1352 soit 5 à 6 ans).

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