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The Twins

Si on les jumelait, ces deux là, histoire de faire des économies ? On les entendrait alternativement ou alors consécutivement dans un seul studio, pour ce qu’ils ont l’un et l’autre à nous dire… l’un et l’autre à nous « vendre » d’opinions originales…
Est-ce si difficile, de produire une fois par semaine un débat mettant face à face, les deux pôles principaux de l’organisation sociale, à savoir le consensus officiel des citoyens satisfaits et d’autre part, la large majorité des autres qui le subissent. Bref, ceux qui sont toujours d’accord, avec ceux qui le sont moins ou pas du tout, sans tenir compte de l’espèce de « baronnie naturelle » qu’ont certains par rapport au reste de la population ?
Puisque les deux chaînes, une fois de plus, programmaient le même débat « le salon de l’auto », il y avait la possibilité d’inviter un citoyen représentatif de ceux qui roulent sans problème sur de bonnes voitures, un autre, pour ceux qui roulent sur des voitures pourries faute de moyen et enfin, un troisième représentant ceux qui ont renoncé à rouler en voiture. A ces trois invités, on pouvait adjoindre un membre du gouvernement et un membre de l’opposition, un sociologue et un économiste, ceci sans restriction de l’une ou l’autre opinion contradictoire et complémentaire, afin d’arriver au maximum à huit intervenants.
Ce qui n’aurait pas été accepté par le système, c’est la part non prépondérante de ceux qui font l’opinion et qui représentent souvent les neuf dixièmes du plateau. Autrement dit, le discours officiel, majorité-opposition, est toujours très majoritaire, à croire que les télés sont de mèche.
Aborder un tel sujet avec les debaters habituels, c’était prendre le risque de tomber dans la futilité et la poudre aux yeux.
La voiture est, avant tout, le symbole d’une société prospère et qui réussit. Est-ce encore le cas, aujourd’hui ?
En-dehors du discours, la curiosité s’est portée sur la nouvelle présentation de RTL à propos du départ de Vrebos de la tranche horaire.
La première manche du match, intitulée « On refait le monde » sur RTL, nous montre surtout qu’on a refait le studio. A voir Praet, Deveaux, Magnée, Roviart, droits comme des piquets sur des banquettes oranges sans dossier, on avait mal au dos pour eux.
Est-ce le fait d’être mal assis ? Ce petit monde avait l’air guindé, sans l’esprit qui prévalait sur le plateau concurrent avec les journalistes de presse et Messieurs Maroy et Gadisseux.
Première manche, 1 – 0 pour la RTBF.

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La deuxième partie voyait les débuts de Dominique Demoulin dans le rôle de son ex.
Le décor d’entrepôt de planches sur cales qui rappelait un marchand de grumes et de contreplaqué a fait place à une chose blanchâtre, avec de grandes lettres grises sur le fond rappelant qu’on est bien à Controverse et pas à « Mise au point » des gens d’en face.
Dominique Demoulin qui devait l’avoir à zéro, s’en est plutôt bien tirée. Il est vrai que la bagnole ne suscite pas vraiment de grandes colères, ni de grands enthousiasmes. Les maquillages des intervenants, comme celui de la journaliste étaient en harmonie avec le fond du décor les rendant d’une pâleur de spectre. Aurait-on voulu plus de transparence qu’on n’aurait pas mieux réussi.
Match nul dans cette deuxième partie.
Si bien que sur l’ensemble la RTBF l’emporte 1 à 0, de justesse.
Il faudra voir dans les semaines à venir, sur des sujets moins racoleurs, si la télé officielle conservera son avantage.
Après les infos de 13 heures, Vrebos revenait avec l’interview de Di Rupo « L’invité ».
Blabla habituel, avec le soin du franc-maçon qu’est le premier ministre, d’afficher sa neutralité par le symbole, dans le choix de la couleur grise de son nœud papillon.
Même décor blanchâtre et bon marché, induisant des effets électroniques et d’éclairage.
Di Rupo ressemble de plus en plus à ma grand’mère. L’âge le féminise. C’est peut-être l’effet recherché ?
Pour le reste, février sera pour Elio le mois d’une nouvelle et lourde imposition.
On en tremble à l’avance.

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