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Un as du veston réversible.

L’ex Gros d’Anvers exploite depuis peu un autre filon que celui du flamingantisme for ever, tout de même lié à son idée de confédéralisme.
Bart n’exige plus qu’à terme la Flandre devienne indépendante, de même le baratin sur la sauvegarde de la langue. Tout ce cirque, c’est du passé.
Di Rupo a fait le ménage. Le flamand est la première langue nationale, en attendant qu’elle soit la seule, d’Ostende à Arlon. La flamendisation de la périphérie bruxelloise est bien entamée.
Le thème que bat les tambours de la N-VA, c’est qu’elle n’est pas asociale. C’est bien la politique fédérale qui l’est. Qui la pollue, cette politique fédérale ? Mais le PS, qui participe depuis un quart de siècle à tous les gouvernements.
Comme si Di Rupo n’avait pas viré libéral et fait le larbin du MR depuis qu’il a repris le fonds de commerce de l’État au bord de la faillite, faisant une spin-off de la boutique selon les joyeusetés du pur libéralisme, sans aucun résultat, il est vrai !
Mais non, d’après l’inspiré du grand port, c’est Monsieur de Mons qui aurait corrompu MM. Michel et Reynders et rendu malheureux Alexandre De Croo !
On se demande à qui il pourra faire croire ça ?
C’est ainsi que la N-VA souhaite engager, après les élections, des réformes socio-économiques radicales ( ?) et ce de façon que même revenant aux affaires à la législation suivante, Di Rupo ou un quelconque amuseur montois ne puisse réduire à néant le monument d’intelligence que De Wever nous prépare.
La belgitude nouvelle – c’est-à-dire à la flamande – aura le choix entre le passé exécrable et le futur essentiellement N-VA, financièrement en équilibre.
Dans son discours de nouvel an à Gand, le candidat Bart a pratiqué l’anaphore. Dix « asociaal » contre dix « sociaal », les premiers sont les résultats accablants du citoyen d’honneur de San-Valentino, les seconds marquent une étape importante du destin de l’incomparable d’Anvers.
Il termine par… c’est trop beau… je laisse savourer par les lecteurs, cet atticisme de la langue, tellement évocateur qu’il me transporte sur un wharf en train de sortir des caques de harengs du « Groote Lulu », caboteur cabotinant.
’’Want het Belgische recept van Di Rupo – niet besparen, het geld sneller uitgeven dan de economie kan groeien en meer belastingen – is het recept voor rampspoed. Het is tijd voor een ander beleid. Het is tijd voor een ander land. Wij hebben nood aan verandering. Verandering om terug vooruit te gaan.”
On dirait le couplet final de la Walkyrie. Il n’y manque plus que Bart en Wagner.
Justement, Reynders adore la musique de la langue et comme le ministre des affaires étrangères ne supporte plus Di Rupo et les socialistes, il se verrait très bien vice-premier d’un Bart triomphant.

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L’ex gros voit le pouvoir d'achat de chacun sous pression, de plus en plus d'impôts, pour de moins en moins de résultat, énormément de charges sociales, selon lui, c’est le pouvoir essentiellement socialiste qui nous a conduits là !
Je croyais naïvement que c’était le capitalisme exacerbé et le libéralisme imbécile qui nous ont foutus dans de sales draps. Eh bien non ! la crise n’est due qu’à Di Rupo, rallié à la dernière minute, trop tardivement, aux acquis de la démocratie grâce au libre échange de la galette.
Franchement faut-y être bête pour croire ça !... Réponse : 35 % de Flamands !
Ça m’inquiète d’avoir autant de débiles mentaux de proximité, jusque sous mon nez dans les Fourons, à Tongres, partout !
L’artiste veut prendre des décisions difficiles (méfiance). Les décisions sont dites difficiles, quand c’est le peuple qui ramasse la pâtée. "…afin de recréer de l'espace pour la croissance économique ».
On a coupé le sifflet à d’autres « grands » Flamands pour moins que ça !

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