« Raisons d’âge et sondage. | Accueil | Déjeuner en ville ! »

L’UE, ça existe encore ?

Puisque nous voterons bientôt pour le machin, parlons-en de l’Europe !
D’abord, c’est quoi l’Union Européenne, presque l’étendue d’un continent, mais avec une monnaie inféodée au dollar, une armée made in USA et un commerce les yeux braqués sur Wall Street ?
Quand on aura fait le tour de nos griefs, nous aurons encore à caser tous les méritants des grands partis que les chefs ne veulent plus ou, chefs eux-mêmes, qui entendent s’assoupir un après-midi par mois à Strasbourg, moyennant 16.500 € nets l’assoupissement, plus quelques gâteries et le Thalys à l’œil. À cette immense escroquerie, il faut ajouter quelques annexes. Un boxe de luxe se prépare pour un étalon sur le retour du haras MR, Didier Reynders, secrétaire général postulant au Conseil de l’Europe.
Pourquoi cette Europe est à ce point indéfendable ?
Parce qu’elle est la gérante de comptoir d’un troquet de Trump.
Qu’est-ce que l’Europe aurait dû faire depuis longtemps pour aller dans le sens de l’intérêt des populations et même bien avant d’aborder la question sociale ?
Son premier objectif aurait été de se débarrasser du dollar comme monnaie mondiale de référence et faire de l’Euro une monnaie d’échange entre pays, en concurrence avec le dollar. C’est quand même hallucinant que nous ayons encore à parler dollar quand nous vendons un airbus à l’Inde ou que nous négocions un Rafale à l’Égypte, une Mercédès à l’Arabie saoudite, etc. !
Cette emprise du dollar a des conséquences non seulement sur le commerce, mais encore sur la politique de l’Europe.
Exemple, l’embargo de l’Iran décrété par l’Amérique qui privilégie dans sa politique les intérêts d’Israël. Trump décide que plus aucun pays ne vende, ne serait-ce qu’une cacahouète à l’Iran, et surtout, interdiction d’acheter son pétrole, ordre de Netanyahou.
Aussitôt, plus personne ne sort un gallon d’essence de cet État, sans dérogation expresse des USA !
Et par quel moyen de pression ? Le dollar !
Trump s’en fout, redevenu producteur de pétrole par le saccage des sites contenant des schistes. Comme l’extraction coûte plus que dans les pays du Golfe, d’autorité, il coupe le robinet de l’Iran et maintien le prix à la pompe au plus haut. Et nous ne mouftons pas.

1lkxpoi2.jpg

Celui qui passe outre, sans se préoccuper de l’ukase américain, est aussitôt sanctionné dans ses rapports commerciaux en dollar, avec les USA et sanctionné aussi par les autres qui passivement disent à Trump qu’ils feront comme il a dit.
Le dollar permet aux Américains, par ces combines connues de tous, de vivre largement au-dessus de leurs moyens. Et personne ne dit rien !
Pourquoi ?
Parce que maîtres du dollar, les Américains le sont aussi de la planche à billets qui fonctionne à plein régime ! Ils ont tellement des dettes et des créances partout que le dollar est comme la peau du système économique. Vous l’enlevez, et nous sommes des écorchés vifs.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
La couardise de l’Europe est le résultat de 75 ans de courbettes et d’admiration de tous nos grands personnages politiques, qui ne sont grands que chez eux à touiller dans la chair des gens. Devant les USA, ils sont doux, zélés, américanolâtres comme les Michel ou délicieusement énamourés, comme Bart De Wever.
L’Amérique capitaliste est un vampire. Faussement magnanime, son armée nous protège contre quoi ? Contre notre envie d’être indépendant, de faire l’Europe qu’il nous plaît et d’avoir un genre de vie qui n’est pas établi sur le seul critère de l’argent. Cette armée US nous défend contre nous-mêmes, c’est une armée philosophe !
Par ordre supérieur, l’Europe est donc contre Maduro, pour un Venezuela américanisé, contre Cuba qui ose finir les vieilles bagnoles du continent sans l’accord de Trump, contre l’Iran, évidemment, pour faire plaisir aux religieux, artisans de l’apartheid à Tel-Aviv, absolument résolue à en découdre avec la Russie en raison d’une géopolitique voulue par les USA.
La politique de la mandale - si tu désobéis - fonctionne. C’est le duo Michel-De Wever qui achète de la chasse américaine, c’est l’Angleterre qui n’a foncé dans le Brexit qu’avec le feu vert des Yankees. C’est, dans un premier temps, la détestation de Kim Jong-Un. Dans un second, la bise au tyran, parce Trump l’a à la bonne !
Alors, c’est quoi l’Europe ?
Il reste juste une petite chance, celle que les Anglais - les super chiens fidèles des USA - évacuent les lieux le plus vite possible.
Finalement, depuis la fin de la dernière guerre avec l’Allemagne, nous n’avons plus de politique européenne, nous avons la politique américaine qui en tient lieu.
Les discours géopolitiques d’un Bernard Guetta sont téléphonés des USA. Nous sommes les Mexicains de l’Europe. Nous remplaçons les Sioux. Trump nous consigne dans nos Réserves.

Poster un commentaire